Rude bataille entre le FLN et le RND

Rude bataille entre le FLN et le RND

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«Des premiers résultats nous parvenant de différentes wilayas, il ressort que d’ores et déjà le FLN est en bonne position de rapporter une vingtaine de sièges de sénateurs»

Le renouvellement de la moitié des membres de la chambre haute du Parlement, qui s’est déroulé, hier, à travers l’ensemble des wilayas, intervient à quelques encablures de la présidentielle. La bataille autour des sénatoriales s’est joué entre le FLN et le RND au niveau de la majorité des wilayas.

«Des premiers résultats nous parvenant de différentes wilayas, il ressort que d’ores et déjà, le FLN est en bonne position de rapporter une vingtaine de sièges de sénateurs», a fait savoir le chef de cabinet du coordinateur du vieux parti, Mouad Bouchareb. Notre interlocuteur est même optimiste «de voir son parti rééditer, voire dépasser le score obtenu en 2015». Sur sa page facebook, le RND annonce, en fin de journée, qu’il a obtenu le siège dans la wilaya de Mostaganem et Chlef. Toutes nos tentatives de joindre les responsables du RND, sont demeurées vaines. Le FFS a annoncé qu’il est vainqueur à Tizi Ouzou.

Pour de nombreux observateurs, les sénatoriales sont une affaire de tractations et combines en coulisses où l’achat des voix est monnaie courante. Depuis que des entrepreneurs, des hommes d’affaires et grands commerçants ont fait leur entrée en politique, le recours à la «chkara» est le mode opératoire au sein de la classe politique.Des alliances tous azimuts, dont celles contre-nature, ont été concoctées par les partis en lice à ces joutes.

L’argent sale, une réalité ancrée sur la scène politique depuis des années, a marqué de son sceau les primaires organisées par la majorité des formations politiques, mais également le scrutin, d’après certains militants et cadres de plusieurs formations politiques. Au niveau de la capitale, l’élection a concerné 1257 élus de l’ APW et des APC.

La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle avait été marquée par la victoire du FLN qui avait remporté 23 sièges, suivi du RND avec 18 sièges, les Indépendants avec quatre sièges, le FFS avec deux sièges et Fadjr Al Jadid avec un seul siège.

Le ministre de la Justice a fait savoir que 23 partis se sont présentés à ces élections dont le FLN, seule formation politique à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas couvertes, alors que les autres partis ont réussi à couvrir entre 17 et une wilayas. Pour ce qui est des candidats indépendants, le nombre de dossiers de candidatures acceptés est de 41. Ces élections seront supervisées, «pour la première fois», par le secteur de la justice, faisant savoir que 736 magistrats seront mobilisés à cet effet au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national, avec une moyenne de huit magistrats pour chaque bureau, dont quatre suppléants.

Le Conseil de la nation, qui a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996, est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.

Focus sur les élections sénatoriales

L’opération de renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation a été entamée hier, à travers l’élection par les élus au niveau des Assemblées locales (APC et APW) de leurs représentants au sein de la chambre haute du Parlement. Ces élections, à travers lesquelles 48 sénateurs seront élus, interviennent conformément au décret présidentiel portant convocation du collège électoral et seront supervisées, pour la première fois, par des magistrats. Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’APW et des membres des APC de chaque wilaya.

La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle avait été marquée par la victoire du parti du Front de Libération nationale (FLN) qui a remporté 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec quatre sièges, le Front des forces socialistes (FFS) avec deux sièges et Fadjr Al Jadid avec un seul siège. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que 23 partis se sont présentés à ces élections dont le FLN, seule formation politique à avoir réussi à couvrir l’ensemble des wilayas, suivi du RND avec 46 wilayas, alors que les autres partis ont réussi à couvrir entre 17 et une wilayas.

Pour ce qui est des candidats indépendants, le nombre de dossiers de candidatures acceptés a atteint 41, selon M. Louh. Le ministre avait indiqué aussi que 736 magistrats seraient mobilisés à cet effet au niveau des 72 bureaux de vote, répartis à travers le territoire national, avec une moyenne de huit magistrats pour chaque bureau, dont quatre suppléants.