Hier, jeudi 16 mais, une rumeur selon laquelle l’usine Fiat d’Oran est temporairement fermée en raison cause d’une enquête sur le vol de 132 moteurs de voitures d’une valeur de 600 000 dinars chacun (60 millions de centimes) a fait le tour des réseaux sociaux algériens.
Réagissant à cette rumeur qui a suscité moult réactions, questions et commentaires, le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a publié un communiqué dans la soirée du même jour dans lequel il qualifie l’information de « rumeur sans fondement ».
« Nous avons constaté, dénonce le ministère, qu’une fausse information a circulé sur les réseaux sociaux, prétendant que l’usine Fiat d’Oran a été temporairement fermée en raison du vol de 132 moteurs ».
🔵 À LIRE AUSSI > Industrie automobile : un nouveau décret durcit les conditions
« Le ministère, poursuit le document, dément cette information et souligne qu’il s’agit d’une rumeur sans aucun fondement », tout en affirmant que « l’usine Fiat poursuit actuellement son activité sans aucun incident signalé« , conclut le communiqué.
En outre, le communiqué du ministère de l’Industrie a déploré le fait que les auteurs de la rumeur ont associé à leurs différentes publications la photo du ministre, Ali Aoun.
Près de 160 000 véhicules importés en Algérie en 2023
Le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, a annoncé que l’Algérie a importé 159 037 véhicules (dont 137 982 véhicules touristiques, utilitaires et légers) au titre des quotas que son département a accordés pour l’année 2023 à 24 concessionnaires.
Si ce chiffre montre une reprise du marché automobile après une longue période de stagnation, le ministre a déploré les pratiques illégales de certains concessionnaires qui ont lésé des clients, notamment à travers le non-respect des délais de livraison.
Face à ces agissements, le ministère a créé une plateforme numérique de traitement des réclamations des clients. Et celle-ci a déjà enregistré près de 20 000 requêtes. Les concessionnaires fautifs ont reçu des mises en demeure. En cas de récidive, ces derniers pourraient voir leurs agréments retirés.
🔵 À LIRE AUSSI > Non-respect des délais de livraison : le ministère menace les concessionnaires
Concernant l’intégration locale des composants automobiles, A. Aoun a réaffirmé l’objectif de créer un tissu de sous-traitance performant. Il a toutefois nuancé l’importance de l’origine des pièces, soulignant que « l’essentiel est la fabrication, quelle que soit la provenance de la pièce ».
Cette déclaration met ainsi en lumière la volonté des autorités algériennes de relancer le secteur automobile tout en veillant à la protection des consommateurs et à la promotion de la fabrication locale.
