Attendue par certains, surprenante pour d’autres, la décision de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, ou ce qu’il en restait, a été officiellement prononcée hier, par Ramtane Lamamra, le chef de la diplomatie Algérienne. Depuis cette annonce, les réactions fusent de parts et d’autres. Du côté Algérien, le conseil de la nation, la chambre haute du parlement, et à sa tête Salah Gouji, a publié un communiqué à ce sujet.
En effet, aujourd’hui, le 25 aout 2021, le conseil de la nation, présidé par Salah Goujil, a indiqué dans un communiqué que la chambre haute du parlement Algérien « soutient la décision annoncée par l’Algérie à propos de la rupture des relations diplomatiques avec le Royaume Marocain »
« une revendication populaire »
Le conseil de la nation, dans le même communiqué, « affirme qu’il s’agit d’une revendication populaire qui s’identifie à la décision politique de l’État algérien dirigé par le président Tebboune », et d’ajouter que « cette décision constitue la réponse la plus raisonnable et équilibrée de la part de l’Algérie« .
Le communiqué assure que l’Algérie avait tout fait, pendant plusieurs années, pour faire preuve de « retenue » et pour prendre en compte la « dimension humaine » dans les relations qui lient les deux peuples marocain et Algérien. Le sénat, et à sa tête Salah Goujil, a également assuré que cette rupture « intervient en signe de protestation contre la main empoisonnée adoptée par le Maroc, et en réponse aux chutes successives du Makhzen et de ses jeux et provocations ignobles contre l’Algérie ».
Le communiqué du sénat indique enfin qu’il s’engage « dans l’effort du Président de la République pour jeter les bases d’une Algérie forte, qui inspire le respect à l’intérieur comme à l’extérieur ». La chambre haute du parlement exprime également « sa fierté de l’Armée nationale populaire, descendante de l’Armée de libération nationale à juste titre ».