A l’occasion de la  journĂ©e mondiale de la libertĂ© de la presse, qui est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque 3 mai, le patron du FLN a offert un dĂ©jeuner Ă quelques journalistes.  Mais Amar Saâdani  a surtout profitĂ© de cette rencontre pour critiquer quelques journaux privĂ©s et rĂ©gler ses comptes avec certains journalistes. En effet, durant la rĂ©union qui s’est tenue hier, mardi 29 avril, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’ex-parti unique n’a pas Ă©tĂ© tendre avec certains titres de presse qu’il mĂŞme qualifiĂ© de « presse jaune ».
M. Saâdani s’est par exemple attaquĂ© au quotidien arabophone El Khabar qu’il a accusĂ© de comploter un coup au sein du parti qu’il prĂ©side.  Selon lui, cette presse qu’il appelle la « presse jaune » est responsable du renversement de la tĂŞte du FLN de plusieurs personnalitĂ©s politiques, comme Abdelhamid Mehri, Boualem Benhamouda ou encore Ali Benflis.
El Khabar n’a pas Ă©tĂ© la seule cible du chef du FLN puisque Amar Saâdani a Ă©galement fait quelques reproches Ă Â Â Salima Tlemçani, une journaliste d’El Watan.
Il a fait allusion Ă un article de cette dernière dans lequel elle a expliquĂ© qu’il avait mis en demeure un site d’informations Ă©lectronique pour avoir rĂ©vĂ©lĂ© des informations sur les biens qu’il possĂ©derait en France avant de dĂ©clarer : « Les attaques dont me crible la journaliste d’El Watan, Salima Tlemçani, sont infondĂ©es et je la dĂ©fie de me ramener une seule convocation de la justice. C’est de l’acharnement et j’aurai aimĂ© la voir ici pour dĂ©battre avec elle ».
Enfin, Amar Saâdani a affirmé à propos des journalistes : « Ils  m’ont diffamé, ils se sont attaqués à ma personne, à ma famille et je n’ai jamais déposé plainte contre un journaliste algérien, jamais ». Et selon, ces attaques sont la conséquence de son appel à l’élimination du « pouvoir parallèle ». Il a expliqué : « Je suis victime d’une campagne féroce qui a touché ma dignité parce que j’ai appelé au changement et à la suppression du pouvoir parallèle (le DRS) ».
Pour finir, M. Saâdani qui a appelé les médias à participer au nettoyage de la presse de « cette cinquième colonne qui guette tous les secteurs pour détruire toute bonne volonté. Il faut que cela cesse ! », a également exposé son point de vue concernant la publicité de l’Anep. Selon lui cette dernière  doit être « distribuée en fonction du tirage et du lectorat et non en fonction des insultes ».