Amar Saâdani a réuni ce mardi les parlementaires (APN et Sénat) de son parti à l’hôtel Sheraton d’Alger, à la veille du vote du projet de révision de la constitution.
La rencontre a été l’occasion pour lui d’exiger qu’ « aucune voix des parlementaire ne doit manquer dans le décompte final des voix en faveur du projet ».
Le chef du FLN a expliqué qu’il s’agit certes d’ « un projet proposé par le président Bouteflika, en tenant compte des propositions de la classe politique, mais la majorité de nos propositions y figurent. »
Pour lui, l’issue du vote ne fera aucun doute, car explique-t-il le texte ouvre de nouvelles perspectives politiques pour le pays et marque un nouveau tournant qualitatif dans la construction du processus démocratique. »
S’agissant du très controversé article 51, fermant aux algériens porteurs de la double nationalité l’accés aux hautes fonctions de l’Etat, Saâdani persiste et signe que l’article en question « est discriminatoire » et « anti constitutionnel. »
Raison pour laquelle il demande son retrait purement et simplement. En revanche, le chef du FLN fait une proposition : le retrait de cet article et la mise en place d’une loi organique qui prendra en charge le problème soulevé par l’article 51.