Le port de Marseille a été le théâtre d’une opération clandestine ce mercredi 4 septembre. Un groupe de passagers ont essayé de voyager à destination d’Algérie avec des voitures déclarées volées.
Cette tentative de vol a été vite déjouée par les autorités portuaires, qui ont intercepté les véhicules avant l’embarquement. Les personnes impliquées dans cette affaire d’exportation de voitures volées sont désormais entre les mains de la justice française.
Marseille : des voyageurs tentent de rejoindre l’Algérie avec des voitures déclarées volées
Le port de Marseille est l’un des principaux points de départ des navires reliant les deux rives de la méditerranée, la France et l’Algérie. Que ce soit pour le transport de marchandises ou des voyageurs.
Pour transporter une voiture en ferry, il est crucial que les informations fournies lors de la réservation du billet soient conformes à celles du véhicule à embarquer. Cependant, les voyageurs qui ont tenté de faire embarquer des voitures volées, ont essayé de profiter de la forte affluence des passagers pour se dissimuler parmi les voyageurs et contourner les services douaniers. Toutefois, ces derniers inspectent soigneusement tous les documents des conducteurs ainsi que l’historique des véhicules.
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Lors du contrôle, les douaniers ont révélé que les voitures en question avaient été signalées volées depuis quelques jours en France. Les trafiquants, suspects de faire partie d’un réseau criminel organisé. Ils ont alors été arrêtés immédiatement et placés en garde à vue.
Trafic de véhicules : un défi permanent pour les autorités
Ce type d’incidents est récurrent, d’ailleurs, environs 150 000 véhicules sont volés chaque année en France. Et 55 % ne sont jamais retrouvés. De plus, ce type de trafic est souvent associé à d’autres actions frauduleuses comme le blanchiment d’argent.
En effet, les voleurs de véhicules procèdent généralement de la même manière. Ils « maquillent » les voitures avec de faux documents et tentent de se fondre dans la masse pour passer inaperçus.
Selon les informations relayées, l’identité de ces délinquants reste anonyme. Toutefois, les indices suggèrent qu’ils sont des Algériens qui auraient voulu profiter du marché porteur de voitures en France, pour les revendre en Algérie.
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