Salaires, intégrations et promotions : Ce que réclament les syndicats de l’Éducation

Salaires, intégrations et promotions : Ce que réclament les syndicats de l’Éducation

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a rencontré ce dimanche les représentants de deux syndicats du secteur afin d’examiner leurs propositions concernant le statut de base et le régime indemnitaire des travailleurs de l’éducation. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du dialogue social visant à améliorer les conditions de travail et à répondre aux préoccupations du personnel éducatif.

Des revendications pour une réforme en profondeur

Le ministre a reçu en premier lieu le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), en présence du chef de cabinet du ministère. 

Lors de cette réunion, les représentants syndicaux ont mis en avant plusieurs propositions, notamment l’intégration automatique des travailleurs dans les grades supérieurs sans conditions, ainsi que l’application des mesures d’intégration sur une période de cinq ans. 

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Ils ont également insisté sur l’unification des classifications pour toutes les catégories d’emplois du secteur.

Par ailleurs, les syndicats réclament la régularisation des inspecteurs de l’enseignement primaire spécialisés en nutrition scolaire, l’intégration des inspecteurs du cycle moyen non classés et l’amélioration du statut des directeurs d’établissements des trois cycles.

Une révision du régime disciplinaire a aussi été demandée pour mieux encadrer la gestion des ressources humaines dans le secteur.

Des attentes fortes du Conseil national des utilisateurs du secteur éducatif

Dans le même cadre, Mohamed Seghir Saâdaoui a également reçu le président du Conseil national des utilisateurs du secteur éducatif, représentant le Syndicat national autonome des travailleurs de l’administration publique (SNAPAP). 

Ce dernier a mis en lumière plusieurs lacunes du cadre réglementaire en vigueur, en insistant sur l’intégration du corps des services économiques et l’amélioration des perspectives de promotion pour ces derniers.

D’autres propositions ont porté sur la reconnaissance de l’expérience professionnelle et des diplômes pour les surveillants éducatifs et les assistants de laboratoire, ainsi que l’ouverture de nouvelles perspectives de carrière. 

Le syndicat a également plaidé pour une révision rapide des lois encadrant les corps communs et les travailleurs professionnels du secteur, en insistant sur l’urgence de publier les textes d’application et de revoir le système disciplinaire en place.

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Ces rencontres illustrent la volonté du ministère d’instaurer un dialogue constructif avec les partenaires sociaux afin d’améliorer les conditions des travailleurs du secteur éducatif. 

Reste à savoir dans quelle mesure le ministère prendra en compte ces revendications dans les prochaines réformes. 

Les syndicats attendent désormais des mesures concrètes pour répondre à leurs attentes et garantir une meilleure reconnaissance de leurs droits.