Salon national des arts plastiques d’oran : Il attire de nombreux visiteurs

Salon national des arts plastiques d’oran : Il attire de nombreux visiteurs

La 4e édition du Salon national des arts plastiques, dédiée aux héros et hauts faits de la glorieuse révolution de Novembre 1954, attire, au Musée national Ahmed-Zabana d’Oran, de nombreux visiteurs, notamment des amoureux de l’art pictural.

Les 70 toiles ont eu droit à la cimaise du musée, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, pour mettre en valeur des héros de la résistance populaire et de la glorieuse révolution contre l’occupation française dont un portrait de l’Emir Abdelkader et un autre de chouhada, intitulé Sangs.

Organisé sous le slogan «Novembre, la liberté», le salon comporte également des oeuvres sur la femme et son combat pour l’indépendance de l’Algérie dont un tableau sur «La femme et l’indépendance». Une autre toile aborde le «haïk», un des symboles de l’histoire de l’Algérie et habit porté dans des opérations fidaies durant la guerre de Libération nationale.

Des oeuvres reproduisant la beauté de la nature, la simplicité du monde rural, la splendeur de sites archéologiques d’Oran et d’Alger sont également exposées au salon, ouvert samedi soir. L’exposition met en exergue aussi l’authenticité de spectacles folkloriques dont la fantasia à Mascara et la place du marché dans la vie quotidienne du citoyen algérien. Tous ces thèmes sont superbement rendus grâce au doigté de peintres algériens maîtrisant les couleurs et les techniques de la peinture.

Un espace est réservé à la calligraphie arabe et aux sculptures sur marbre et bois. Une série de communications est programmée pour ce salon qui devait prendre fin hier, de même qu’une visite à l’atelier de l’artiste peintre Saâd Houari, un des célèbres peintres d’Oran qui contribue à la formation des artistes en herbe à l’Ecole des beaux-arts, dans le quartier Medina Jdida. Cette manifestation est initiée par la Maison de la culture Zeddour Brahim Belkacem et la direction de la culture d’Oran.