Alors que la France ne fait que durcir l’octroi des visas aux algériens depuis le début de la crise diplomatique algéro-française, elle a fait des exceptions qui concernaient les investisseurs et les cadres algériens, cette fois-ci cet allègement et cette facilitation touche une catégorie qui vit dans un climat de peur ; la femme.
En effet, partout dans le monde, les femmes souffrent de violences conjugales. Les féminicides se multiplient soit dans l’impunité ou encore face à des peines jugées pas au même diapason que l’abject crime. Raison pour laquelle les autorités tentent de mettre en place des dispositifs et des mesures pour protéger les femmes contre ces violences croissantes, à l’instar de l’octroi encouragé des visas destinés aux femmes arrivées en France illégalement ou au nom du regroupement familial et victimes de violences.
C’est le souhait exprimé par le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin qui veut protéger les femmes qui se sentent en danger, même celles en situation irrégulière. Il ordonnera donc ce jeudi aux préfets la régularisation de ces femmes victimes de violences conjugales. »Ces femmes hésitent peut-être trop souvent à aller dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie, à saisir le procureur de la République pour dire “J’ai été violée” ou “Je suis battue par mon mari et je veux déposer plainte » a déploré le ministre français.
Protégées au nom de la justice française
Darmanin ajoute « si la justice vient à démontrer que la personne contre qui la plainte est déposée est, en effet, responsable d’un viol, de violences conjugales, nous nous engageons à régulariser ces femmes au nom de la protection que nous leur devons ».
Dans ce cas là, ces femmes auront une carte de séjour, une bonne nouvelle pour plusieurs algériennes vivant un enfer en France loin de leur famille ou encore pour celles qui fuient la violence conjugale de leur mari en Algérie.