Le chef du service de néphrologie au CHU Mustapha à Alger, Pr Farid Haddoum, est exclu de la liste des enseignants de néphrologie. La décision a été prise, nous dit-on, sur requête d’un candidat au concours et maître de conférences A. Trois lettres ont été adressées aux DRH, au ministère de tutelle, pour demander des explications sur cette éviction, sans suite. Il semble que ce ne soit pas là un cas isolé. Plusieurs praticiens de rang professoral ont été marginalisés du jury des thèses sans raisons apparentes.
Des doléances ont été d’ailleurs transmises au département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour examiner une situation qui tend à se généraliser. Des professeurs chefs de service se concertent, par ailleurs, pour entreprendre des actions collectives. D’autant que souvent leurs places sont cédées, affirment-ils, à des praticiens qui n’exercent pas dans la spécialité objet de la thèse ou du module.