Le centre hospitalo-universitaire de Tlemcen connaît tous les jours un rush des malades, soit pour des consultations externes ou des admissions pour différentes pathologies.
Le secteur de la santé dans la wilaya de Tlemcen semble enregistrer des avancées jugées appréciables en matière d’infrastructures d’accueil des malades. Les dernières données indiquent que cette wilaya de l’Ouest dispose d’une polyclinique pour 30 700 habitants, réalisant un des meilleurs scores à l’échelle nationale où la moyenne est d’un établissement hospitalier de proximité pour 48 000 habitants. Concernant la disponibilité des lits mis à la disposition des malades, les statistiques de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière font état d’un indice de 2,13 lits pour 1000 habitants, ce qui est jugé élogieux par les observateurs. On note qu’entre 2014 et 2015, il a été procédé au lancement de la construction d’un hôpital de 120 lits à Marsa Ben M’hidi et de trois unités médico-chirurgicales ainsi que sept polycliniques afin de répondre aux besoins de la population en nette croissance.
Par ailleurs, il a été réceptionné un hôpital de 120 lits à Remchi, zone à forte concentration de population, huit polycliniques et un centre de transfusion sanguine.
Le centre hospitalo-universitaire de Tlemcen connaît tous les jours un rush des malades, soit pour des consultations externes ou des admissions pour différentes pathologies. En fait, il est exploité au-delà de ses capacités, tandis que les autres hôpitaux, comme ceux de Maghnia, de Nédroma, de Sebdou, de Ghazaouet, fonctionnent à 50% de leur potentiel. Parmi les établissements en voie de finition, figure le centre anticancer localisé à Chetouane, dans la banlieue immédiate de Tlemcen, qui accuse cependant un certain retard, devant être mis en exploitation il y a déjà plus de six mois.
En principe, il devrait ouvrir ses portes en septembre, comme annoncé par le ministre de la Santé lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya. Ce dernier avait expliqué que ce retard est à amputer au bureau d’études qui n’a pas réalisé dans les normes ses prévisions d’une part et d’autre part à la mauvaise gestion du chantier par certaines entreprises n’ayant pas respecté le cahier des charges.