Le ministre de la Santé, le professeur Abderrahmane Benbouzid, a révélé que 223 greffes de rein réussies ont été enregistrées au cours de l’année 2021, malgré l’arrêt des activités médico-chirurgicales dû aux vagues de la pandémie de Covid-19.
Le ministre a expliqué, ce samedi 14 mai 2022, dans une allocution lors de la réunion scientifique consacrée à l’évaluation des activités de transplantation d’organes à l’Institut national de santé publique, qu’au vu de la baisse notable du nombre de cas de contaminations à la Covid-19, toutes les activités médicales et chirurgicales ont repris, y compris la transplantation d’organes, de tissus et de cellules.
Le ministre de la santé a ajouté qu' »en application de ce principe, la plupart des équipes médicales travaillant dans le domaine de la transplantation d’organes, de tissus et de cellules ont démarré leurs activités et ont pu obtenir en peu de temps des résultats comparables à ceux obtenus avant le début de la la pandémie sous la tutelle de l’Agence nationale de transplantation d’organes, qui s’est vu confier la mission d’organiser. »
Benbouzid adresse ses remerciements aux membres de l’Agence Nationale de Greffe d’Organes
Le Ministre a profité de l’occasion de cette rencontre pour adresser ses remerciements à tous les membres de l’Agence Nationale de Greffe d’Organes et à toutes les équipes médicales œuvrant sur le terrain pour leurs efforts, notant les résultats qu’ils ont obtenus dans ce domaine en enregistrant 223 succès greffes des reins et 334 greffes de cellules souches au cours de l’année 2021 malgré Les activités médico-chirurgicales ont été suspendues en raison des vagues de la pandémie de Covid-19.
Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a déclaré que dans la loi sur la santé 85, les organes sont transplantés en fonction de ceux inscrits au registre. Quant à la loi de 2018, ajoute le ministre, les personnes inscrites au registre peuvent refuser de greffer leurs organes après leur décès.
Le ministre de la Santé a également indiqué que ceux qui ne sont pas inscrits au registre, leur famille peuvent être consultées, comme le père, la mère ou l’épouse. Il a ajouté que le but de la transplantation d’organes est de sauver la vie d’autres personnes, en particulier celles qui souffrent d’insuffisance rénale.
Pour sa part, Chaouche Hocine, directeur général de l’Agence nationale de transplantation d’organes, a expliqué que les gens ne sont pas habitués à l’idée de la transplantation d’organes. Il a souligné que la raison est due au manque de confiance.