Plusieurs réalisations dans les secteurs des transports et de la santé ont été inaugurées, dimanche à Alger, à l’occasion de la commémoration du 53e anniversaire de l’indépendance nationale.
Ces infrastructures ont été inaugurées par le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf et le ministre des Transports, Boudjamaa Talai et le wali d’Alger Abdelkader Zoukh.
Après avoir déposé une gerbe de fleur à la « Place de la Résistance » à Sidi M’hamed, inaugurée samedi par le premier ministre Abdelmalek Sellal, la délégation a procédé à l’inauguration de ces réalisations relevant des secteurs des transports et de la santé.
Pour désengorger la commune de Belouizdad et la place du 1er Mai de Sidi M’hamed, un parking à étages de 600 places a été ouvert à la rue Gao, juste à l’entrée du port d’Alger, à proximité de la passerelle donnant sur le quartier des Halls de Belcourt.
Ce parking a été rétrocédé à la wilaya pour un usage public parce que le port ne l’utilise plus depuis le transfert du trafic de véhicules vers d’autres terminaux, selon le directeur de wilaya des transports, Rachid Ouezzane.
MM. Talai, Boudiaf et Zoukh ont assisté à l’acquisition officielle par l’Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger) de 50 nouveaux autobus, renforçant un parc de 700 bus, dont 300 affectés au transport des étudiants, 200 à celui des voyageurs et 120 au transport de personnels, a expliqué son DG Karim Yacine.
M. Talai a exigé de l’Etusa d’améliorer ses prestations en se conformant aux standards internationaux en matière de la qualité de service.
Deux polycliniques à Hai El Badr (Bachdjarrah) et Haouch Mihoub (Baraki), un service hépato-gastro-entérologie au CHU Issad Hassani de Beni Messous et un bloc de consultations spécialisées au CHU de Bab El Oued, ont été également inaugurés.
Dans ses discussions avec les personnels de ces structures, M. Boudiaf a insisté sur la qualité de service, invitant les praticiens et les autorités locales à s’impliquer dans une campagne de sensibilisation pour alléger la pression qui s’exerce sur les hôpitaux.
« Sur le total des patients qui se présentent aux services des urgences des hôpitaux, à Alger ou ailleurs, il y a entre 15 et 20% qui peuvent être pris en charge correctement au niveau des polycliniques. Pourquoi alors aller à l’hôpital? Il faut sensibiliser les gens sur cette question », a indiqué le ministre.