Même dans des compétions prestigieuses, la différence de plusieurs éléments ne peut pas passer inaperçue entre le football africain et européen. Bien que le continent ait des stars aux talents exceptionnels, lorsqu’ils jouent avec leur équipe nationale, un constat amer fait l’unanimité : il y a un sérieux problème avec l’arbitrage.
En effet, plusieurs entraîneurs de différentes sélections partagent ce constat. La Confédération Africaine de Football a reçu à maintes reprises des plaintes contre les arbitres et leurs erreurs « injustes » ou ostensiblement « biaisées », qui malheureusement sont noyées dans l’impunité absolue.
Souvent, sur la pelouse verte, le dernier mot revient à un arbitre qui décide ou pas d’influencer le match, avec des décisions qui changent entièrement la donne. A titre d’exemple, le sélectionneur national Djamel Belmadi a déjà évoqué ce sujet récurrent et épineux, puisque l’EN s’est souvent retrouvée victime d’un arbitrage litigieux. Belmadi a donc dénoncé cette malheureuse corruption dans un sport si noble, censé être dénué de toute mauvaise intention.
L’arbitrage, ce point noir du Football africain devient scandaleux comme l’a dit Belmadi, chose devenue coutume dans les matchs africains où les erreurs flagrantes sont étouffées au détriment des efforts des joueurs.
CAN 2022 : un arbitrage déjà pointé du doigt
Dès les premiers matchs de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2022) au Cameroun, l’arbitrage se trouve au cœur des polémiques. L’Algérien Youcef Belaili avait évoqué un penalty non sifflé lors du match contre la Sierra Leone, l’arbitre n’a pas utilisé le VAR pour le confirmer et il a tout simplement décidé de continuer le match.
Encore aujourd’hui, l’arbitre a sifflé une première fois la fin de la partie à la 85e minute, avant de reprendre le match Tunisie – Mali et siffler définitivement la fin avant les 90 minutes et sans temps additionnel. Des pénalties non-sifflés, des cartons jaunes dissimulés et des fins de match à la guise de l’arbitre, l’arbitrage ne fait qu’éloigner le football africain d’un respect mérité sur l’échelle internationale.
Bien que l’indignation soit importante, encore faut-il agir et surtout punir, au nom de l’amour du football et au nom de la déontologie.