L’ancien international algérien, Ali Benchikh, prend la défense de Riyad Mahrez après avoir été écarté de la liste finale des nominés pour le Ballon d’Or africain. Il tire sur le président de la confédération africaine de football, Patrice Motsepe.
Comme tout le monde le sait, la confédération africaine de football a écarté injustement Riyad Mahrez de la liste finale des nominés pour Ballon d’Or africain. Pis encore, son nom n’a pas figuré dans le onze type africaine de l’année 2023, à la grande surprise des spécialistes, les Algériens en particulier.
Les consultants des différentes chaines algériennes ont pris la défense du capitaine des Verts. Comme est le cas, d’ailleurs, avec le célèbre consultant, Ali Benchikha. « Franchement, je n’arrive pas à comprendre sur quels critères la CAF a choisi les nominés pour le Ballon d’Or. Mahrez a gagné un triplé historique avec Manchester City, pourquoi il n’y a pas figuré ? Il aurait mérité largement cette distinction personnelle ». Dira-t-il.
L’ancienne star du Mouloudia d’Alger a saisi l’occasion pour raconter une anecdote. « Je suis solidaire avec Mahrez car j’avais vécu le même scénario à deux reprises. En toute modestie, j’aurais mérité largement le Ballon d’Or, en 1976 et en 1978, mais on m’avait privé pour des raisons que j’ignore. Ce que je regrette, c’est que je n’avais pas eu le soutien de l’état algérien, à l’époque, pour faire face à la magouille de la CAF ». A-t-il indiqué.
Benchikh défend aussi Benchikha et tire sur Motsepe
Ali Benchikha a également défendu Abdelhak Benchikha. Nominé pour le prix du meilleur entraineur de l’année, ce dernier n’a pas reçu une invitation pour assister à la cérémonie des CAF Awards. Une grave révélation de la part de l’ancien sélectionneur national qui prouve l’exclusion de tout ce qui est Algérien de la part de la CAF.
« Si on parle des titres, Benchikha aurait mérité lui également le trophée du meilleur entraineur de l’année. Il a remporté la Supercoupe CAF à deux reprises, avec la RS Berkane et l’USMA et une Coupe de Confédération CAF avec l’USMA. Je le salue au passage et je le félicite d’avoir boycotté la cérémonie. C’est un homme de principe, je ne m’en doute pas ». A-t-il ajouté.
Actuellement consultant dans une chaine algérienne sportive privée, Benchikha tire sur le président de la CAF, Patrice Motsepe. « La première fois que je l’ai vue, j’avais le pressentiment qu’il ne va rien apporter au football africain. Le scandale des CAF Awards en est la preuve ».