Scandale Christophe Galtier : le témoignage à contre-courant de Youcef Atal

Scandale Christophe Galtier : le témoignage à contre-courant de Youcef Atal

Les deux internationaux algériens, Hicham Boudaoui et Youcef Atal, prennent position à propos de l’affaire Christophe Galtier devant les enquêteurs. Si le premier reconnait avoir subi des pressions à l’approche du Ramadan, le second a innocenté son ex-entraineur.

Comme tout le monde le sait, Christophe Galtier est au cœur d’un scandale raciste en France lorsqu’il entraînait l’OGC Nice lors de la saison 2021-2022. A dix jours du procès, le journal français spécialisé « L’Equipe » a fait de grave révélations sur les propos racistes tenus par le coach de 56 ans envers ses joueurs.

Le moins que l’on puisse dire, est que le média français a fait des révélations choquantes comment ce dernier traitait ses joueurs de confession musulmanes et les noirs, les Algériens en particulier. A cet effet, le coach traité Youcef Atal et son coéquipier Hicham Boudaoui de « sales types », tout en affirmant que « les pires, ce sont les Algériens », selon Frédéric Gioria, son ex-adjoint. Ce dernier a également révélé l’agacement de Galtier après le recrutement de l’autre international algérien Bilal Brahimi. « Encore un musulman, je n’en veux pas, on en a assez », aurait lancé l’entraîneur devant son adjoint.

Quand Atal innocente son ex-coach

Selon des informations de « L’Equipe », Galtier a été innocenté  par certains de ses ex-joueurs. On cite, entre autres, l’international algérien Youcef Atal,

qui affirma à la police ne jamais avoir été le témoin direct de propos racistes ou discriminatoires de son ancien coach. Khéphren Thuram, milieu de terrain de Nice, a également tenu à défendre le technicien marseillais en assurant ne l’avoir jamais entendu tenir de tels propos.

En revanche Hicham Boudaoui a reconnu avoir subi « des pressions à l’approche du Ramadan ». Tout comme Teddy Boulhendi, le gardien de but franco-algérien, qui dit « s’être senti obligé de manger les jours de match sous peine de ne pas être retenu » et d’être carrément qualifié de « salafiste » par son entraineur à qui il a tenté d’expliquer « la branche de la religion à qui il appartenait ».