Sa dernière apparition médiatique remonte à son dernier discours adressé à la nation le 15 septembre dernier, date coïncidant avec celle fixée par Ahmed Gaid Salah pour convoquer le corps électoral. Lors de son discours, et à l’initiative de l’armée, le Chef de l’Etat a annoncé la date du 12 décembre date de l’élection présidentielle.
Depuis, une figure de l’ancien système enjambe le pas à une autre pour retirer les formulaires de souscription. Les discours d’un Chef d’État-major qui veut à tout prix aller vers un scrutin contesté par la quasi-totalité de la population se multiplient, et un homme en particulier demeure absent de la scène médiatique et semble être écarté du processus électoral, où est passé Abdelakder Bensalah ?
Avec, d’un coté, le Chef d’Etat-major qui met en garde ceux qui veulent entraver l’élections présidentielle et ordonne la sécurisation du processus électoral, et d’un le gouvernement Bédoui qui s’exécute et instruit à son tour les membres du gouvernement et les institutions publiques de mettre à la disposition de l’Autorité nationale indépendante des élections, « tous les moyens » lui permettant l’organisation « dans les meilleures conditions », aucune initiative concernant le processus n’a été prise par l’intérimaire, il semblerait-que Bensalah n’ait pas son mot à dire!
Il est vrai que depuis qu’il assure le post d’intérimaire, Abdelkader Bensalah nous a habitué à des apparitions espacées et peu fréquentes, mais celle-ci en particulier s’annonce inquiétante surtout en ces moment cruciales et décisives pour l’avenir de l’Algérie.
Pour rappel, en vertu de la constitution algérienne, AbdelKader Bensalah est chargé d’organiser des élections présidentielle mais n’a pas le droit de se porter candidat.
