Les travaux au niveau de la mine d’Oued Amizour continuent afin de rendre le gisement exploitable, marquant le début des travaux et de la production de zinc et de plomb. C’est ce que rapporte le site spécialisé en énergie « attaqa« .
Dans le cadre des récents développements concernant ce projet, un décret exécutif a été publié dans la dernière édition du journal officiel de la République algérienne, évoquant l’expropriation de biens au nom de l’utilité publique.
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Le décret exécutif numéro 23/320, consulté par la même source, a été signé par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane, sous le titre « Déclaration de l’utilité publique de l’opération liée à l’exploitation du zinc et du gisement de plomb situé dans les communes d’Amizour et Tala Hamza, ainsi que la réalisation des infrastructures connexes. »
Un projet majeur pour le secteur de l’énergie
Le premier article du décret met en évidence l’importance majeure du projet, non seulement pour les secteurs énergétiques, mais aussi pour l’économie algérienne dans son ensemble.
En fournissant des matières premières essentielles telles que le zinc et le plomb à l’industrie locale, le projet renforce également la position de l’Algérie sur les marchés internationaux, en augmentant ses exportations de ces matériaux cruciaux.
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Le décret en question spécifie que le processus d’exploitation du gisement de zinc et de plomb, ainsi que la mise en place des infrastructures connexes, se dérouleront sur une étendue foncière totale de 243 hectares.
L’article quatre quant à lui identifie également les installations et structures essentielles nécessaires à l’exploitation du gisement minier et au traitement du minerai brut, comprenant notamment l’unité de concassage et de transport, l’unité de broyage, l’unité de séchage, l’unité de traitement des déchets, ainsi que l’unité de traitement.