par Yazid Alilat
Par ailleurs, le ministre du Travail a indiqué, dans le cadre de la lutte contre l’absentéisme dans le travail et les fausses déclarations de maladie, que ses services ont enregistré durant les quatre premiers mois de l’année 4,599 millions de journées de congé de maladie, ce qui s’est traduit, par une enveloppe, au titre des remboursements, de six milliards de dinars. Ce qui a aggravé, selon lui, les finances de la caisse des retraites (CNR). En 2017, les services de la Cnas ont enregistré 14 millions de journées de congé de maladie pour une enveloppe de 16 milliards de dinars. Le ministre, qui avait dénoncé le recours abusif aux congés de maladies, avait promis de déclencher des enquêtes et de punir sévèrement les fraudeurs.
Sur le dossier des dettes des bénéficiaires des crédits Ansej, il a indiqué que 85% des bénéficiaires de ce type de crédits ont remboursé leurs dettes. Selon lui, des mesures ont été prises par le gouvernement entre 2017 et 2018 pour les jeunes, qui ont des difficultés de remboursement de leur dette. Le ministre du Travail a également indiqué qu’il existe deux catégories de jeunes bénéficiaires de crédits-Ansej traduits devant la justice : ceux qui ont transféré ailleurs leurs crédits, et ceux qui ont réussi à monter des entreprises viables, mais qui espèrent bénéficier de l’effacement de leur dette. Récemment, la directrice générale de l’Ansej Samira Djaider avait expliqué que les dettes contractées auprès de l’Ansej par des porteurs de projets seront rééchelonnées, mais pas «effacées», avec l’annulation des pénalités de retard. Elle a expliqué lors de l’émission «Café et Journal» de la chaîne Ennahar que «le crédit qu’octroie l’Agence est un bien du Trésor public, et il faut qu’il soit remboursé».
Elle a annoncé cependant de nouvelles mesures en faveur des jeunes porteurs de projets soutenus par l’Ansej. «L’Agence a mis en place des dispositions pour faciliter le travail des jeunes qui ont créé des PME», a-t-elle assuré, avant de souligner qu’elle (l’Ansej) a donné une autre occasion» aux jeunes pour un rééchelonnement de leurs dettes, avec en plus l’annulation des pénalités de retard».
Mais, ces dispositions ne concernent que «les jeunes qui ont bénéficié de projets avant mars 2011, et englobent les entreprises qui ont eu de grandes difficultés de gestion». Les financements octroyés aux jeunes promoteurs concernent deux catégories : les crédits pour les jeunes promoteurs déboursés par le Trésor public, et les crédits bancaires pour le financement des projets des jeunes. «Là, il y a un dispositif de remboursement de l’Etat pour les entreprises créées avant 2011, car avant (2011, NDLR) les avantages donnés aux promoteurs ne sont pas les mêmes que ceux accordés après 2011, et les avantages actuels donnent plus d’aisance financière aux jeunes entreprises».