Les propos de Seddik Chihab laissent apparaître un conflit d’intérêts. Le porte-parole du RND ne sait plus de quel côté se positionner. Lui qui disait que le hirak finira par se mettre à genoux, le glorifie aujourd’hui » Heureusement que le président a accepté de démissionner (…) Les Algériens ont montré qu’ils ne sont pas moins intelligents ou moins civilisés que les autres peuples » L’homme politique ajoute que le pays n’a pas connu un tel conflit depuis l’indépendance. « Il y a eu de l’entêtement à la présidence de la République en ignorant les revendications populaires. On est arrivé à un bras de fer entre la présidence de la République et l’institution militaire. Nous n’avons jamais vu cela depuis l’indépendance de l’Algérie. Nous sommes passés par des périodes difficiles, mais jamais le conflit n’a atteint ce niveau. Heureusement que le président a accepté de démissionner (…) Les Algériens ont montré qu’ils ne sont pas moins intelligents ou moins civilisés que les autres peuples », a déclaré Seddik Chihab à TSA
L’homme politique s’est également exprimé au sujet du clan présidentiel « Il y avait une volonté dans l’entourage du président de résister. Il était prêt à pousser le pays vers un tourbillon. Je tends à penser qu’on voulait pratiquer la politique de la terre brûlée. » Et en accusant Said Bouteflika le frère cadet du président, il précise qu’une « force extra constitutionnelles, non organisée » contrôle les commandes du pouvoir en Algérie. « Cette force existe dans l’entourage du président de la République. Le jeune frère du président dirige cette force d’une manière maîtrisée. »
En s’exprimant sur le secrétaire général de L’RND, le porte-parole précise que « Sa position au sein de l’appareil exécutif, sa formation et son éducation au sein du système l’obligent à rester plus engagé. Pour lui et pour nous, l’Etat est une ligne rouge. Nous avons la culture de l’Etat, pas celle du régime ou du système (…) il s’est avéré qu’en 56 ans nous n’avons pas construit un Etat sérieux », il ajoute « Ouyahia a été victime de sa naïveté. Les propos de Seddik Chihab laissent apparaître un conflit d’intérêts.»
On est arrivé à un bras de fer entre la présidence de la République et l’institution militaire.
M.A.Y