La zone d’activité de la daïra de Seddouk, dans la wilaya de Bejaïa à bénéficié depuis deux Ans d’un projet de viabilisation. Ce projet qui entre dans le cadre du plan sectoriel de développement, va coûter à l’État d’une bagatelle de quatre milliards cinq cent millions de centimes. Les travaux de ce projet viennent d’être entamés, at- on appris d’une source municipale, par une entreprise qui a commencé par l’élargissement de la route d’accès principale à la dite zone d’activité.” Ce projet prend en charge l’alimentation en eau potable, la réalisation des réseaux d’assainissement et d’éclairage public, celle du réseau téléphonique, des trottoirs et du bitumage de la chaussée”, indiqué, le maire de Seddouk.
Néanmoins, il y lieu de souligner que la dite zone ne porte que le nom. En effet, créée en 1991 sur un terrain accidenté situé au lieu dit El- mizab, à bord de la route nationale 74, à quelques kilomètres de la ville de Seddouk, pas moins de 23 lots ont été vendus à l’époque au investisseurs ayant émis le voeu d’investir dans cette région. Malheureusement, au jour d’aujourd’hui, seules quatre unités de production sont fonctionnelles depuis. La nature du relief accidenté, et les allées intérieures trop exiguës, ont découragé plus d’un investisseurs dont beaucoup ont finis par désister. Les quatre propriétaires d’unités ayant tenu le coup malgré ces aléas se plaignent tout de même des conditions de travail difficiles, à l’exemple des routes étroites et non bitumées. Ce projet de viabilisation dont les travaux vient d’être lancé arrivera-t-il à lancer réellement cette zone qui mis plus d’une vingtaine d’années sans pour autant atteindre les résultats escomptés, dont celui de booster l’économie de la région par la création de richesse et de postes de travail ,et ce, d’autant plus que la ville de Seddouk à connu ces dernières années un boom démographiques à travers la création d’une bonne dizaine de nouvelles cités autour de la petite ancienne agglomération laissée par les colons.
De plus les jeunes en manque d’opportunités de travail dans cette région n’hésitent pas de partir ailleurs à la recherche du boulot. D’ailleurs, nul ne peut nier que le développement d’une région passe inévitablement par la création d’une zone d’activité seule chance de voir émerger des usines et autres unités de production, à leur tour source de richesse et d’emploi.
Finalement, une question mérite d’être posée, la commune de Seddouk possède des milliers d’hectares de terrains appartenant au domaine public de l’État, pourquoi alors a-t-on choisi un terrain accidenté pour créer une zone d’activité au lieu d’un terrain plat? Par ailleurs, nous apprenons que l’APC de Seddouk à formalisé un dossier relatif à la création d’une deuxième zone d’activité dans un site beaucoup plus propice.