Une semaine après le séisme de 5,9 degrés sur l’échelle ouverte de Richter ayant frappé la wilaya de Bejaia, cette wilaya vit toujours sous le rythme des répliques. Ce jeudi 25 mars, pas moins de quatre répliques y ont été enregistrées.
Vers 03 h 37 du matin d’aujourd’hui jeudi, un tremblement de terre de magnitude 4,3 degrés a été enregistré à 27 km au nord-est de Cap Carbon, selon le Centre de Recherche en Astronomie Astrophysique et Géophysique CRAAG. Une autre de magnitude de 3,5 degrés a été enregistrée à 07 h 53 localisée à 29 Km au nord-est de Cap Carbon.
Avant ces deux répliques, l’épicentre du puissant séisme de la semaine dernière a été secoué à deux reprises. Il s’agit d’une secousse de 4,3 degrés qui a eu lieu à 00 h 23 et localisée à 27 km nord-est de Cap Carbon. Une autre secousse tellurique de magnitude 3,1 degrés a été enregistrée à 01 h 31 à 21 km au nord-est de Cap Carbon, selon la même source.
Il convient de noter que la wilaya de Bejaïa, plus précisément au Cap Carbon, a enregistré, depuis la première secousse de 5,9 degrés sur l’échelle de Richter du mercredi de la semaine dernière, des dizaines de répliques.
Une activité normale selon des spécialistes
Le président du Club des risques majeurs Abdelkrim Chelghoum, rapporté hier mercredi par le quotidien El Watan, explique que les répliques qu’enregistre la localité est une activité tout à fait normale.
Selon lui, « ce séisme relève de l’activité normale ». Même chose pour les répliques d’ailleurs, qui est également une « activité tout à fait normale après la secousse principale », a expliqué l’expert, précisant que c’est « le contraire qui serait anormal ».
Par ailleurs, l’expert a indiqué que la survenue du séisme en mer a fortement réduit son impact. Il a, en effet, expliqué que « la localisation de l’hypocentre à 30 km au nord-est du Cap Carbon a évité une catastrophe plus importante par rapport à un séisme localisé onshore (terre-plein) ».
A ce propos, le président du Club des risques majeurs a expliqué que « le fond marin et la distance du littoral de Béjaïa ont joué le rôle d’amortisseur atténuant l’onde sismique, d’où l’absence de perte en vies humaines ».