Il y a 19 ans, l’Algérie fut touchée par une catastrophe naturelle qui a fait de nombreuses victimes : un séisme de 6,8 de magnitude qui a frappé la wilaya de Boumerdès à environ 60 km à l’est de la capitale Alger, le 21 mai 2003 à 19 h 44 min.
Ce fait avait marqué l’Algérie toute entière, au vu de l’intensité du tremblement de terre et de la gravité des dégâts engendrés. En effet, l’impact sur la population a été fort, on compte près de 2 266 individus décédés et 10 261 blessés, des personnes parties dans des circonstances plus que tragiques, laissant derrière eux pour beaucoup des amis endeuillés et des familles désarmées.
Ce séisme dévastateur avait bel et bien secoué l’Algérie, et près d’une vingtaine d’années plus tard, les Algériens se remémorent encore les faits, pour certains avec précision n’hésitant pas à rendre hommage à leurs concitoyens partis trop tôt.
Même les survivants du séisme ne s’en sont pas sortis indemnes
Les survivants ne s’en sont pas sortis totalement indemnes, même s’ils s’estiment chanceux d’avoir survécu à un tel drame, beaucoup se sont retrouvés démunis. En plus des blessures physiques conséquentes, les dégâts matériels n’étaient pas des moindres.
En effet, avec plus de 1243 bâtiments impactés à Alger, Boumerdès, Réghaïa et Thénia , le pays comptait plus de 200 000 sans abris, une situation gérée par les autorités grâce à un plan de logement d’urgence mis en place assez rapidement, et abritant les victimes dans des chalets.
En plus de la situation précaire dans laquelle se sont retrouvés beaucoup d’Algériens, l’impact psychologique a été d’une rare violence. En effet, beaucoup de personnes ont perdu des proches, d’autre tout ce qu’ils avaient entre logement et biens matériels, sans oublier l’évènement en lui même qui est dur a surmonter, plus particulièrement pour les plus jeunes qui en ont gardé des séquelles et des traumatismes pour toujours, avec des images qui hantent le peuple.
Plusieurs infrastructures du pays ont elles aussi été touchées, comme les rues urbaines, les ponts, certaines écoles et universités engendrant ainsi des pertes à court mais aussi à long terme auxquelles le pays doit faire face pour se relever.