Chlef, le 11 septembre 2024 – Une secousse tellurique de magnitude 2,5 sur l’échelle de Richter a été enregistrée, hier soir vers 20h, dans la wilaya de Chlef, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile.
Selon le Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG), l’épicentre de ce séisme a été localisé à environ 6 kilomètres au sud-est de la commune de Beni Haoua.
Certains habitants de la commune et des régions avoisinantes ont ressenti cette secousse, mais la Protection civile de la wilaya de Chlef, n’ont rapporté aucun dégât ni aucun signalement par les citoyens, ce qui indique que le séisme n’a pas causé de dommages significatifs.
Ce séisme s’inscrit dans un contexte d’activité sismique relativement élevée en Algérie au cours des dernières semaines. Selon les données du site spécialisé Volcano Discovery, l’Algérie a connu une activité sismique soutenue ces dernières semaines.
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Au cours des 30 derniers jours, pas moins de 17 séismes ont été enregistrés, dont 08 d’une magnitude supérieure ou égale à 3 et 09 séismes d’une magnitude allant de 2 à 3.
Pour rappel, l’Algérie est située dans une zone sismique et des tremblements de terre de faible à moyenne intensité sont fréquents.
Séismes en Algérie : Les tremblements de terre se multiplient, mais le risque est-il plus élevé ?
Les secousses se multiplient en Algérie, réveillant les angoisses d’un passé marqué par de violents séismes. Mais faut-il paniquer ? Azzedine Boudiaf, géologue et consultant, tempère les inquiétudes : « L’Algérie a toujours été un pays sismique, et cette situation n’est pas nouvelle. »
Cette réalité géologique, confirmée par de nombreuses études, n’est donc, pas nouvelle. Des villes comme Béjaïa en ont fait les frais à plusieurs reprises, le dernier séisme majeur datant de 1946. Ces événements historiques rappellent que l’Algérie est bel et bien une terre de séismes.
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Alors, pourquoi une telle agitation ? Les experts expliquent que cette série de secousses, bien que plus fréquente, s’inscrit dans le cadre d’une activité sismique normale pour notre région. Les autorités, conscientes de ce risque, ont mis en place un dispositif de surveillance pour détecter les signes précurseurs et alerter la population en cas de danger.
En somme, si les tremblements de terre sont une réalité en Algérie, il ne faut pas céder à la panique. La connaissance de ce risque, associée à une prévention efficace, permet de mieux vivre avec cette menace naturelle.
