Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inspecté samedi, à l’entame d’une visite de travail dans la wilaya de Sétif, le projet d’extension de la cimenterie d’Ain El Kebira, une usine située à une vingtaine de km au nord du chef-lieu de wilaya.
L’unité d’Ain El Kebira, opérationnelle depuis septembre 1978, et qui produit à l’heure actuelle près de 1,3 million de tonnes de ciments par an, triplera ce chiffre à la faveur de cette extension qui permettra à la cimenterie de développer une capacité de production additionnelle de 2 millions de tonnes/an.
La seconde ligne de production, fruit d’un investissement de plus de 32 milliards de dinars, est en chantier sur une superficie de 25 hectares, ont expliqué les responsables du projet.
Les travaux, confiés à deux entreprises françaises, seront achevés vers octobre 2016, a-t-on également indiqué, soulignant que le projet générera 1.850 postes de travail dont 350 emplois directs.
La Société des ciments d’Ain El Kebira est une filiale du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) qui a consacré, pour rappel, un investissement de 154 milliards de dinars pour porter sa capacité de production annuelle de ciment à 18,5 millions de tonnes à l’horizon 2017.
Le premier ministre a souligné, lors de l’inspection de ce projet d’envergure, que d’ici à fin 2016, l’Algérie n’aura plus à importer du ciment et sera même en mesure d’exporter, en 2018, les surplus de production. Même chose pour l’acier pour la production duquel le pays a engagé d’importants projets à Bethioua (Oran) et à Bellara (Jijel) qui s’ajouteront au complexe d’El Hadjar (Annaba), a-t-il également indiqué.
Cela prouve, a-t-il dit, que l’Algérie, dont le président Abdelaziz Boutelika est contre la politique de l’inertie, « va bien », qu’elle dispose des moyens nécessaires à son développement et que les Algériens doivent être « rassurés quant à l’avenir de leur pays »