Sellal: « Aucune distinction ne sera tolérée » entre les diplômes LMD et ceux du système classique

Sellal: « Aucune distinction ne sera tolérée » entre les diplômes LMD et ceux du système classique

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal semble avoir mis fin aux inquiétudes des étudiants du système LMD, à l’origine de la grogne au sein des universités du pays le mois dernier. Dans une note publiée mercredi et adressée aux membres du gouvernement, au directeur général de la fonction publique et aux walis, M. Sellal indique qu’aucune distinction entre les diplômes du système LMD et ceux du système classique « ne sera tolérée ».

Le mouvement de contestation des étudiants en LMD durant le mois de novembre, qui a abouti en une grève générale dans les universités lancée puis suspendue début décembre, revendiquait entre entres l’équivalence entre les diplômes LMD et ceux du système classique.

« Il m’a été donné de constater que certains secteurs entretiennent toujours une ambiguïté en ce qui concerne l’équivalence entre les diplômes obtenus dans le cadre de régime LMD, et ceux délivrés dans le cadre de l’ancien régime d’enseignement supérieur, entravant ainsi le recrutement des titulaires desdits diplômes », a relevé M. Sellal dans cette note.

A ce sujet, il note que cette situation provoque une « instabilité dans les universités et alimente des inquiétudes chez nos jeunes diplômés, qui font face à des difficultés pour faire valoir leurs diplômes, délivrés dans le cadre du nouveau système, sur le marché du travail ». Cet état de fait est d’autant plus désordonné puisque « certains secteurs dégagent annuellement un nombre important de reliquats de postes budgétaires, qu’ils n’arrivent pas à pourvoir », a ajouté le Premier ministre.

M. Sellal a également rappelé qu’un décret présidentiel a établi de « manière claire » et « sans équivoque » l’équivalence entre les diplômés du régime LMD et ceux de l’ancien système pour l’accès aux différents emplois publics. Il précise que « ces équivalences sont d’ailleurs consacrées par les statuts particuliers des fonctionnaires des différents départements ministériels, pour le recrutement dans les grades et emplois publics ».

« Aucune distinction entre les diplômes précités ne sera tolérée, au motif qu’ils relèvent du nouveau ou de l’ancien régime ou de la différence de la durée des études, tant pour le recrutement que pour la promotion », a insisté le Premier ministre.