Le premier ministre Abdelmalek Sellal a écarté, mercredi, toute éventualité d’agréer un parti fondé sur les décombres du FIS-dissous allusion faite au projet de Madani Mezrag qui avait annoncé, il y a quelque jours, son intention de lancer un parti islamiste.
Il a affirmé que « nous n’allons pas autoriser Mezrag à faire de la politique » comme tous ceux qui ont eu une responsabilité directe avec la décennie noire que l’Algérie a vécue.
Sellal est allé jusqu’à soutenir que l’Etat interdira l’activité politique à toute personne liée à ces événements de fonder un parti ou faire de la politique.
Le premier ministre, qui s’exprimait à l’ouverture de la session d’automne de l’Assemblée populaire nationale, n’a pas manqué de rappeler, à l’occasion, que l’Etat a mis en œuvre toutes les dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Il a assuré que la décennie noire est une page tournée de notre pays. Sellal a souligné qu’aucun agrément ne sera délivré pour la création d’un parti fondé sur les décombres du FIS dissous.