Le directeur des Nations unies et des Conférences inter-régionales auprès du ministère des Affaires Etrangères, Mohamed Belaoura, a affirmé que l’intérêt accordé par l’Algérie à la sécurité mondiale émane du principe de solidarité internationale et de son rôle «stabilisateur et pacificateur dans la région».
L’intérêt accordé par l’Algérie pour «le règlement des conflits et la sécurité mondiale émane du principe de solidarité internationale et de son rôle stabilisateur et pacificateur dans la région», a indiqué M. Belaoura lors d’un atelier ayant pour thème «la femme, la paix et la sécurité en Afrique» organisé en marge de la conférence sur «le rôle de la femme dans la résolution des conflits».
Pour sa part, la coordinatrice de l’ONU femmes, Mme Imane Hayef a fait savoir qu»uniquement 3% des missions de l’ONU pour la promotion de la paix et de la sécurité sont assumées par des femmes», soulignant par la même occasion l’impératif «d’encourager la femme à participer à la prise de décisions concernant le maintien de la paix et le règlement des conflits au niveau des parlements et des corps de sécurité».
Dans un autre atelier ayant pour thème «la présence de la femme au sein des corps de sécurité algériens», le général Fatima Boudouani du ministère de la Défense Nationale a mis en exergue le rôle de la femme algérienne à travers l’histoire, à commencer par les mouvements de résistance, la Guerre de libération et son rôle dans les années 1990.
L’ouverture des écoles des Cadets de la Nation traduit la volonté des dirigeants du pays de «mettre en place un pole d’excellence pour former les femmes optant pour la carrière militaire» a ajouté Mme. Boudouani soulignant l’égal accés à ces écoles pour les filles et garçons.
Affirmant que la présence de la femme au sein de l’ANP «reposait sur le principe de l’égalité entre la femme et l’homme», la même responsable a souligné que l’Algérie figure parmi «les pays leaders en matière de présence de la femme au sein de l’armée et des corps de sécurité».
De son côté, la représentante de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Commissaire de Police Khawas Yasmine, a indiqué que la police algérienne a ouvert ses portes pour les femmes depuis longtemps, relevant qu’en 1973 la police algérienne a vu sortir une première promotion comptant 20 inspectrices de police.
Après avoir rappelé que la première «femme victime du terrorisme était une policière», la même responsable a précisé que la police algérienne comptait actuellement plus de 21.000 femmes dont 530 occupant des postes de responsabilité.
Pour sa part , la représentante du Commandement de la Gendarmerie Nationale, le Commandant Chalabi Razika a fait savoir que l’accès de la première femme à ce corps de sécurité a été en 1985. La sortie de la première promotion composée de 25 diplômées universitaires, toutes spécialités confondues, remonte à 2002, a-t-elle conclu.