Selon le président de l’OPEP: Le marché «réagit bien» à la réduction de l’offre.

Selon le président de l’OPEP: Le marché «réagit bien» à la réduction de l’offre.

Dans une déclaration à la presse, le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohamed Saleh al-Sada, a estimé, hier à Doha que le marché pétrolier répondait «bien» à la réduction de l’offre, engagée par des producteurs de l’Opep et hors Opep.

Ainsi, selon M. Sada, ministre de l’Energie du Qatar, «le degré d’adhésion (aux accords Opep/non-Opep) est très élevé». Toutefois il «est trop tôt pour porter un jugement» définitif, a-t-il estimé en ajoutant qu’il pourrait avoir «une meilleure idée» après la réunion de l’Organisation en mai prochain.

Dans une déclaration à la presse, le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohamed Saleh al-Sada, a estimé, hier à Doha que le marché pétrolier répondait «bien» à la réduction de l’offre, engagée par des producteurs de l’Opep et hors Opep.

Ainsi, selon M. Sada, ministre de l’Energie du Qatar, «le degré d’adhésion (aux accords Opep/non-Opep) est très élevé». Toutefois il «est trop tôt pour porter un jugement» définitif, a-t-il estimé en ajoutant qu’il pourrait avoir «une meilleure idée» après la réunion de l’Organisation en mai prochain.

Rappelons que deux accords de limitation de l’offre conclus par l’Opep, l’un en son sein, l’autre avec ses partenaires dont la Russie, sont entrés en vigueur le 1er janvier dernier. Ces accords portent sur une baisse de l’offre de quelque 1,8 million de barils par jour. L’objectif de réduction de l’offre, prévue sur une période initiale de 6 mois, est de rééquilibrer le marché.

Depuis 2014, une surabondance de l’offre face à une faible croissance de la demande a fait chuter les prix de l’or noir, ce qui a poussé, fin 2016, les producteurs menés par l’Opep à s’entendre sur une limitation de leurs extractions. Cela a eu pour effet de permettre aux cours de renouer avec les 50 dollars. Cette politique de réduction de l’offre sera encore renforcée, selon les dires du ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, qui a déclaré, mardi dernier depuis Doha (Qatar), que l’Opep devrait réduire «un peu plus» sa production au second semestre 2017. Les pays membres de l’Opep sont tous d’accord pour que le pétrole remonte à 60 dollars le baril, a ajouté Bijan Zanganeh, cité par l’agence de presse iranienne Fars.

Mais la hausse du dollar et les craintes d’une remontée de la production américaine affectent les cours du baril de Brent et du brut léger américain qui refluent respectivement de 0,60% et 0,90% à près de 54 dollars et 51 dollars. Ainsi, hier, les prix du pétrole reculaient en cours d’échanges européens, les marchés sanctionnant une hausse des réserves américaines, selon les données de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API).

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 54,74 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange  (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), pour le contrat de mars cédait 44 cents à 51,73 dollars. En trois séances de baisse, les cours de l’or noir cédaient 3,8% pour le Brent et 4% pour le WTI, les investisseurs se focalisant sur les données sur les réserves américaines pour la semaine achevée le 3 février.

«Les prix se sont effondrés en cours d’échanges asiatiques alors que l’API a estimé que les réserves américaines de brut s’étaient envolées de 14,2 millions de barils la semaine dernière, ce qui représente une des plus fortes hausses hebdomadaires de l’indice», a expliqué une  analyste. «Cette hausse importante des réserves est due à une forte hausse de l’offre des producteurs américains de pétrole de schiste, qui n’étaient pas liés à l’accord de limitation de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et qui ont, au contraire, profité de la hausse des prix pour augmenter leur débit», a-t-elle ajouté.