L’Algérie est accusée, selon un rapport du Sénat français, d’exercer des pressions sur les Touareg au Nord-Mali via la contrebande transfrontalière.
En effet, dans ce rapport intitulé «Sahel: repenser l’aide publique au développement», publié le 29 juin à Paris par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, il est révélé que l’Algérie compte environ 250.000 Touareg, alors qu’il y en a environ 800 000 au Mali, 1,8 million au Niger et quelques dizaines de milliers en Libye et dans une moindre mesure au Burkina Faso et que les produits de première nécessité subventionnés par l’Algérie sont acheminés clandestinement vers le Nord-Mali, le Niger et la Mauritanie.
Dans ce sens, c’est 4.640 tonnes par semaine, soit l’équivalent de 180 camions, de produits alimentaires qui traversent clandestinement les frontières sud du pays et ce depuis 2011 avec une tendance baissière depuis 2014 en raison de la crise économique et de la situation sécuritaire dans la région.
Dans ce rapport, on y décrit, sans preuves, le trafic d’armes, même lourdes, en provenance de Libye et de cigarettes asiatiques qui transitent par l’Algérie pour atteindre l’Europe.