Après les élections locales qui ont eu lieu le 27 novembre dernier, voilà qu’un nouveau rendez-vous électoral se profile à l’horizon de la scène politique algérienne. Il s’agit des élections sénatoriales, prévues pour le 5 février prochain.
Au-delà de la participation du FLN, du RND, et des autres partis qui se sont taillés la part du lion lors du dernier scrutin électoral, il est incertain de trancher à cette heure-ci sur la décision que prendra de Front des Forces Socialistes (FFS), qui s’est engagé dans un plan pour le moins risqué, ce qui lui a valu une crise interne menaçante.
Sénatoriales : nouveau boycott du FFS ?
Bien que le FFS a toutes les chances de son côté pour l’emporter, le parti ne peut être en lice que dans deux wilayas du pays, ses bastions historiques, en l’occurrence Béjaia et Tizi Ouzou. Mais il est également à souligner que c’est dans ces deux wilaya que la base militante du parti monte au créneau depuis que la direction générale a décidé de participer aux élections locales.
Une participation jugée pourtant par le FFS comme « stratégique », et qui vise à « préserver l’unité nationale ». Le FFS, même s’il n’a pas gagné beaucoup de sièges en dehors de la Kabylie, est quand même allé jusqu’au bout de sa réflexion, et a choisi de se battre politiquement.
Ce qui n’est toujours pas sur, si ce combat va le mener aux sénatoriales. Une question à laquelle il est ardu de répondre. Beaucoup de cadres du plus vieux parti de l’opposition seraient en effet, contre cette participation. Le FFS, qui a choisi de boycotter les élections législatives, risque donc de perdre sa représentativité au sein du sénat.
Seule une réunion du conseil national peut trancher sur la question de la participation du parti fondé par Hocine Ait Ahmed au élections sénatoriales. Cependant, il est à rappeler que la dernière réunion de cette instance a été dernièrement reportée pour absence de quorum. La prochaine session est prévue pour samedi prochain.