Série noire en Algérie : Troisième femme sauvagement assassinée chez elle en quelques jours

Série noire en Algérie : Troisième femme sauvagement assassinée chez elle en quelques jours

Constantine, 02 septembre 2024 – Un climat de terreur s’est installé dans plusieurs villes algériennes. Ces derniers jours, trois femmes ont été sauvagement assassinées chez elles, un bilan effroyable qui a brisé l’intimité de ces foyers, les transformant en théâtres de violence. Le meurtre d’une femme à Constantine vient s’ajouter à cette série noire.

Dans la nuit du vendredi 30 août 2024, un cambriolage d’une violence inouïe s’est produit dans le quartier d’El Hattabia à Constantine. Des individus, dont l’identité reste à ce jour inconnue, ont fait irruption dans une habitation où résidaient une femme et sa mère.

Les malfaiteurs, sans aucune pitié, ont agressé les deux victimes, les ligotant et les frappant à coups de couteau. La violence de l’attaque a provoqué une hémorragie importante chez l’une des deux femmes, qui n’a malheureusement pas survécu à ses blessures.

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Malgré les soins prodigués à l’hôpital, son état s’est dégradé jusqu’à son décès. L’autre victime, quant à elle, est toujours hospitalisée et se remet difficilement de ses multiples blessures.

Les cambrioleurs, après avoir commis leur forfait, ont emporté un butin conséquent, composé de bijoux en or et d’une importante somme d’argent. Ils ont ensuite pris la fuite en laissant derrière eux un tableau de désolation. Les forces de l’ordre, saisies de l’affaire, ont ouvert une enquête approfondie.

Horrible série de féminicides en Algérie : Jusqu’où ira la violence contre les femmes ?

Une vague de crimes particulièrement violents s’abat sur le pays, ciblant spécifiquement les femmes dans leur propre domicile. En l’espace de quelques jours seulement, trois féminicides ont été commis, dans trois wilayas différentes.

La semaine dernière, à Chlef, une femme a été atrocement assassinée sous les yeux de son époux (80 ans), impuissant et ligoté. Quelques jours plus tard, à Skikda, c’est une femme âgée, vivant seule, qui a été victime d’un acte de barbarie similaire, son domicile pillé.

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Le scénario est à chaque fois le même : une irruption brutale dans le lieu de vie de ces femmes, souvent seules ou accompagnées de personnes âgées, suivi d’une escalade de violence gratuite.

Le vol de bijoux et d’argent semble être le mobile de ces crimes odieux, mais derrière ces objets volés, trois femmes ont vu leur vie s’éteindre sous les coups de ceux qui ne respectent ni leur vie, ni leur foyer.

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Cette série noire soulève une question angoissante : les femmes vivant seules sont-elles devenues les nouvelles proies de ces criminels sans scrupules ? Ces actes de barbarie répétés nous poussent à nous demander si nos foyers, lieux censés être des refuges, ne sont plus sûrs.