Dans une optique d’augmenter le nombre de ses résidents permanents, le Québec a annoncé de nouvelles mesures d’immigration. Une bonne nouvelle pour les ressortissants étrangers, dont les Algériens, qui souhaitent s’installer au Québec.
En effet, le gouvernement de Legault a annoncé plusieurs changements au niveau de son programme d’immigration économique. Ces changements visent à séduire davantage les ressortissants étrangers pour venir travailler au Québec. D’ailleurs, il envisage de soumettre à la consultation publique une proposition d’augmentation du seuil des nouveaux résidents permanents à 60 000 étrangers. En de cette proposition, le Québec songe aussi à la possibilité de garder le seuil de 50 000 résidents permanents accueillis par an.
Le Québec annonce de nouvelles conditions de résidence permanente pour les étudiants étrangers
L’un de ses changements concerne notamment les étudiants étrangers, qui sont francophones ou poursuivent leurs études en français. Cette catégorie de personnes bénéficiera d’un allègement des conditions de l’octroi de la résidence permanente.
Désormais, au lieu de 12 à 18 mois d’expérience de travail exigés pour la résidence permanente, ces étudiants étrangers pourront déposer leurs demandes directement, dès la fin de leurs études. Par ailleurs, les étudiants qui ne fréquentent pas des établissements francophones sont appelés à prouver leur maitrise de la langue française. Et ce, en montrant qu’ils ont réussi au moins trois ans d’études secondaires ou postsecondaires en français.
L’exigence de la langue française s’étale également pour le programme de sélection des travailleurs qualifiés. En effet, Québec exige désormais une maitrise intermédiaire du français, soit un niveau 5. Ce qui ouvre les portes de l’immigration à plusieurs ressortissants étrangers.
Élargissement de la liste des métiers éligibles au programme de l’expérience québécoise
Comme autres changements annoncés par le Québec, l’élargissement de la liste des métiers éligibles au programme de l’expérience québécoise. Il s’agit bien évidemment d’un petit élargissement, mais qui ouvre cette voie à beaucoup d’étrangers.
Ce changement comprend l’ajout de plusieurs professions, dont les préposés aux bénéficiaires, les aides soignants, les assistants de laboratoires médicaux, les camionneurs, les boulangers pâtissiers… Il convient de préciser que ces professions n’exigent pas un diplôme d’études collégiales, mais plutôt une formation en cours d’emplois de six mois, ou encore un apprentissage de deux ans.
| À LIRE AUSSI :
>> Immigration : le Canada adopte de nouvelles facilitations pour le regroupement familial
>> La vidéo d’étudiants algériens recevant leurs diplômes au Canada enflamme la toile