Selon la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Zohra Derdouri, seuls 20% des foyers sont raccordés à Internet durant l’année écoulée. Un taux qui devra, selon elle, progresser avec l’avancement du programme de développement des TIC. L’Algérie qui s’est déployée depuis quelques années pour rattraper ses retards en termes de développement des TIC est encore à ses débuts. Pour cause, l’accès des Algériens à Internet est encore faible. Il s’est établi à 20% en 2014. La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication qui a déclaré ce taux, a souligné que «le retard de l’accès à Internet via le fibre reste en-deçà des attentes». Et d’ajouter que l’internet mobile connaît par contre «une progression satisfaisante» depuis le lancement de la 3G et la 4G LTE d’Algérie Télécom. Dans sa réponse, jeudi, à une question lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales, Mme Derdouri a estimé toutefois que l’Internet connaît «une importante évolution» puisque, argumente-t- elle, le taux était à l’ordre de 6% en 2006. La première responsable des TIC prévoit par ailleurs une amélioration certaine de la qualité d’Internet à partir l’année prochaine, et ce, avec le aboutissement de l’opération d’élargissement du réseau des fibres optiques.
Renforcement
de la coopération avec la Grande-Bretagne dans les TIC
Le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) a été, jeudi à Alger, au centre des discussions entre la ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication, Zohra Derdouri, et l’envoyé spécial du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l’Algérie, Lord Richard Risby. La ministre a souligné, lors de l’audience qu’elle a accordée à M. Risby, qu’il existait une volonté politique chez les deux pays pour la concrétisation des points convenus au «plus haut niveau» dans le cadre de la coopération bilatérale dans le domaine des TIC, a précisé un communiqué du ministère. Mme Derdouri a indiqué que l’Algérie recourrait au savoir-faire britannique pour le développement d’applications technologiques susceptibles de mettre en place des projets communs, notamment en ce qui concerne les start-up, d’autant plus que l’Algérie, a-t-elle ajouté, «a des ambitions dans le domaine des parcs technologiques et possède des compétences en la matière», a précisé la même source.
La première responsable du secteur a également évoqué la «gouvernance électronique», estimant qu’il était nécessaire de promulguer de nouvelles lois pour réaliser la sécurité cybernétique, et par conséquent, «faire face à la cybercriminalité, difficile à contrôler face au flux important d’informations». Pour sa part, Lord Risby a salué le niveau des relations «distinguées» qui unissent l’Algérie et la Grande-Bretagne sur tous les niveaux, soulignant l’importance d’une coopération commune pour la «promotion des relations économiques entre les deux pays, notamment dans le domaine des TIC».
