Le Salon national du miel se tient actuellement au niveau de la Coupole de Sidi-Bel-Abbès, et ce, pour une quinzaine de jours.
Un Salon national et, pourtant, l’on ne note que 16 exposants dont 8 de Sidi-Bel-Abbès et les autres de Mascara, Mostaganem, Oran, Birtouta, Tipasa et Alger. Un nombre réduit d’exposants et d’aucuns l’attribuent à la nette baisse de la production de miel cette année.
Le miel ne connaît pas de faste ces dernières années en matière de production. Il reste le produit toujours cher, inaccessible et presque rare dans les commerces alors que beaucoup de personnes en réclament pour leur diététique, pour leurs soins contre certaines maladies ou en cosmétique.
Avec un prix entre 3 500 DA et 4 500 DA, ce produit doré oblige les demandeurs à acheter des substituts (produits des ruches comme la gelée royale, le pollen, le propolis…). A ce Salon du miel, l’on ne se bouscule pas, bien que ce produit tant prisé ne se présente pas souvent dans de grands bocaux (de 500 g à 1 kg) mais en petit format pour attirer les clients. Il reste hors de prix pour les moyens revenus qui y renoncent. Questionné au sujet de ces prix exorbitants, un exposant nous a dit que cette année, la récolte n’a pas été fructueuse à cause des aléas climatiques, ce qui explique également l’absence de certaines variétés de miel d’habitude disponibles.
A. M.
