Les étudiants qui ont été absents aux examens pour cause de maladie doivent impérativement être soumis au rattrapage pour accéder en classe supérieure, dénoncent les étudiants de 2e année spécialité orientation scolaire et professionnelle de l’université de formation continue de Sidi-Bel-Abbès.
dans leur communiqué, les signataires fustigent l’administration l’accusant de bloquer l’étudiant qui a été malade lors des examens dans son cursus universitaire, car, disent-ils, celui-ci ne pourra prétendre ni aux études de master, ni au doctorat car il a été soumis au rattrapage.
Normalement, déclarent-ils, le candidat malade doit refaire son examen et ne pas passer par le rattrapage.
Les mêmes signataires du communiqué accusent l’administration de tripatouillage de notes ne reflétant en aucun cas les capacités de l’étudiant.
Ils ajoutent qu’aucun module en informatique ne leur a été dispensé et des notes fictives leur sont attribuées à leur grand étonnement.
«Nous avons, disent-ils, fait des recours qui n’ont eu aucune suite. C’est pourquoi nous demandons l’intervention du recteur de l’université.»
Le Soir d’Algérie a pris contact avec le directeur de l’UFC dont dépendent les contestataires.
Concernant l’étudiant malade absent aux examens, il a déclaré qu’effectivement, l’étudiant qui ne s’est pas présenté à ses examens pour cause de maladie sera soumis au rattrapage car le malade doit aviser 72 heures avant l’administration sur son éventuelle absence, ainsi, il passera un autre examen et il ne sera pas concerné par le rattrapage.
Au sujet du module de l’informatique non dispensé, effectivement, il précisera qu’ils n’ont pas eu ce module mais les notes attribuées ne sont pas fictives, elles sont réelles et remontent à bien avant, elles sont une sorte de reliquat qui vient les aider cette année.
pour clore ses déclarations, le directeur a souligné qu’au niveau de l’administration, aucune retouche sur les notes n’a été apportée vu que les listes avec notes sont signées par les professeurs avant d’être affichées.
Il a ajouté que les accusations demandent des preuves et que les portes du dialogue restent ouvertes.
A. M.