SIDI BEL-ABBES – Le Commandant de la 2ème Région militaire (2ème RM) de l’Armée nationale populaire (ANP), le général-major Saïd Bey a présidé, dimanche à Sidi Bel-Abbès, la cérémonie de baptisation du 3ème Régiment antichar du nom du chahid Abdelkader Boumelik.
La cérémonie de baptisation qui coïncide avec la célébration de la Fête de la Victoire, s’est tenue en présence des autorités locales, de cadres supérieurs de l’ANP et de membres de la famille du chahid qui a été honorée.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le général-major Saïd Bey a indiqué que « la baptisation de cette structure militaire, à l’instar de toutes les autres portant les noms de glorieux martyrs de la lutte de libération nationale et de valeureux moudjahidine, constitue à la fois un honneur et un devoir ».
Le Commandant de la 2ème RM a insisté, dans ce sens, sur la baptisation comme devoir de mémoire incitant à être « à la hauteur des sacrifices consentis par les chouhada et les moudjahidine ».
« Les héroïques martyrs et leurs compagnons moudjahidine ont pleinement accompli leur devoir », a souligné le général-major Saïd Bey en mettant l’accent sur la dimension des sacrifices consentis pour « l’aboutissement de la Victoire et le recouvrement de la souveraineté nationale ».
« Cette concrétisation a été léguée aux générations pour que l’Algérie vive toujours en sécurité, dans la stabilité et la prospérité », a-t-il soutenu.
La cérémonie de baptisation a été également marquée par la projection d’un film documentaire autour du chahid Abdelkader Boumelik et la visite du musée du 3ème Régiment antichar.
Le chahid Boumelik est né en 1926 à Sidi Bel-Abbès. Il rejoint le militantisme à un jeune âge en contribuant à la diffusion de documents dénonçant le colonialisme.
A la veille du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, il fut chargé de la coordination des zones de Sabra et de Sidi Bel-Abbès.
Vers la fin 1954, il est chargé de mener des opérations contre les forces coloniales jusqu’à sa désignation en tant que responsable de cellule en 1955, accomplissant nombre d’actions fidaies.
Il fut arrêté le 24 novembre 1955 et guillotiné à la prison d’Oran le 4 décembre 1956 après sa condamnation à mort par le tribunal colonial.