Les carnets de chèques postaux demandés par leurs détenteurs végètent dans les casiers des bureaux de poste en attendant de «choir» à leurs propriétaires. Le mot «choir» sied à la galère des demandeurs qui ignorent que leurs carnets sont là, à Sidi-Bel-Abbès, et n’attendent que leur retrait depuis des mois.
La cause de cette situation est toute simple. Beaucoup de demandeurs n’ont pas reçu d’avis pour aller les récupérer. Rares sont les chanceux dont le fidèle facteur du quartier assure toujours la distribution des avis de retrait.
Beaucoup de personnes détentrices de compte courant postal déclarent avoir épuisé leur carnet de chèques et ont fait des demandes mais n’ont pas reçu d’avis de retrait depuis fort longtemps, ce qui, disent-ils, les met dans une situation compliquée, les chèques de secours n’étant plus au niveau des guichets de poste.
Le Soir d’Algérie a tenté de s’informer sur les raisons d’une telle situation. Si certains usagers malgré leurs multiples demandes n’ont pas obtenu leur carnet car le problème résiderait au niveau du Centre de chèques de Senia (Oran), pour les autres, ce dernier a confectionné les carnets et les a remis à la poste de Sidi-Bel-Abbès. Les carnets sont au niveau des bureaux de poste et attendent d’être retirés sauf que le demandeur l’ignore car il n’a pas reçu d’avis de retrait et il réitère ses demandes.
Les avis ne sont pas distribués dans la plupart des cas, une décision que l’on tente de justifier par l’absence de boîtes aux lettres au niveau des habitations collectives (immeubles, etc.).
Maintenant, nous a-t-on déclaré, il va falloir compter sur soi, et s’inquiéter du sort de sa demande en se rapprochant, muni d’un spécimen de chèque et de sa carte d’identité, du Centre de tri de la poste «La Bremer» pour s’informer si le carnet est arrivé et dans quel bureau de poste il a atterri pour aller enfin le retirer.
Les citoyens sont maintenant avisés qu’ils devront s’inquiéter pour leurs demandes car l’avis de retrait ne risque pas d’être glissé dans leur boîte aux lettres.
Le P/APC de Boukhanefis suspendu de ses fonctions
Le P/APC de la localité de Boukhanefis a été, dans la journée du lundi, suspendu de ses fonctions car faisant l’objet d’une instruction par le tribunal de Sfisef dont relève juridiquement sa municipalité. Il s’agirait, selon nos sources, d’une instruction autour de la passation de marchés publics et d’achat de marchandises. Un élu a été désigné pour assumer ses fonctions en attendant les résultats de cette instruction.
A. M.
