Sidi Bel Abbès : Les travailleurs des unités REMCHAVI aviculture revendiquent la régularisation de leur salaire

Sidi Bel Abbès : Les travailleurs des unités REMCHAVI aviculture revendiquent la régularisation de leur salaire

téléchargement (4).jpgLe retard dans le versement du salaire du mois de juillet était la goutte qui a fait déborder le vase et sortir de leur silence les employés des unités de la société REMCHAVI du groupe avicole de l’Ouest. En effet, les travailleurs de l’unité d’abattage du poulet de chair de Sidi Brahim et l’unité de production du poulet de chair de Habara, relevant de la wilaya de Sidi Bel Abbès, avaient observé les derniers jours un arrêt de travail d’une demi-journée, et ont observé un sit-in au niveau de leurs unités respectives, pour revendiquer le règlement de leur salaire du mois de juillet, afin de leur permettre de subvenir aux besoins de leur famille. Les 70 travailleurs se disent incapables de surmonter la cherté de la vie et même endettés à cause du retard et s’inquiètent sur leur devenir dans le cas où le retard perdure, car ils vont affronter deux épreuves, celle de la rentrée scolaire et de l’Aïd El Adha, où les dépenses s’intensifient. Ils affirment avoir interpellé et saisi les responsables de l’entreprise, mais sans succès.

Outre le problème du retard des salaires, les représentants syndicaux des travailleurs ont soulevé plusieurs revendications entre autres, la titularisation dans les postes de leurs collègues contractuels, après les années de travail qu’ils ont effectuées, l’octroi de la prime de fin de carrière pour les travailleurs partis en retraite il y a 7 mois, le versement de la prime du rendement collectif à l’ensemble des travailleurs, à l’instar de leurs collègues des unités de l’aliment bétail, ainsi que l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, et de redynamiser l’activité des unités pour améliorer leurs productions et de ce fait, augmenter leur rendement. Selon leurs propos, les œuvres sociales de l’entreprise ne leur offrent plus d’aides financières ni d’octroi de subventions.

Les travailleurs qui déclarent avoir perdu toute confiance en leurs responsables, menacent d’une grève illimitée les prochains jours, pour recouvrer leurs droits légitimes.