L’Algérie est encore une fois secouée par des drames inédits, ciblant une catégorie importante de la société ; la femme, et ce, dans des crimes abjects.
A Sidi Bel Abbès, cinq personnes dont trois femmes ont été entendues par le procureur de la République suite à leur implication dans une affaire sans précédent liée à l’avortement d’une jeune fille, âgée de 18ans. Les mis en cause sont accusés de détournement de mineur et incitation et participation à l’avortement.
La jeune fille en question a été contrainte par le principal accusé avec qui elle était en relation, de, mettre fin à la vie d’un fœtus. Les faits relatés font ressortir une obligation à l’avortement involontaire, dans un appartement où l’attendaient les quatre personnes (âgées entre 24 et 61ans) impliquées à degrés disparates.
Les requêtes déposées auprès des services de la police ont permis l’arrestation des accusés avant leur transfert devant le juge d’instruction territorialement compétent.
Les violences faites aux femmes en continu
2021 a été une année sanglante pour les femmes algériennes. En effet, selon Féminicide Algérie, 45 femmes qui ont été tuées en Algérie depuis le début de 2021. Alors qu’en 2020, la même source enregistré 55 féminicides, l’un plus cruel que l’autres, où on met fin à la vie des mamans, des sœurs et des filles, lâchement. Des crimes signés le père, le frère ou le mari.
Les associations tentent de sensibiliser la société, notamment car nous ne sommes pas assez informés à cause de la culture du « tabou ».