En Turquie, c’est en grandes pompes que le président Erdogan est redevenu membre de son parti. En 2014, alors qu’il accédait à la présidence de la république, il avait été obligé de renoncer à la tête de l’AKP.
Lors de la cérémonie Recep Tayyip Erdogan a sommé l’Europe de reprendre les négociations d’adhésion.
“A partir de maintenant il n’y a pas d’autre option que d’ouvrir les chapitres de négociations d’adhésion que vous n’avez pas encore ouverts. Si vous ne les ouvrez pas, aurevoir. Vous l’Europe allez tenir vos promesses. Nous pouvons alors nous assoir à table et discuter. Si non, nous n’avons à parler de rien avec vous.”
Erdogan dira «au revoir» si l’UE ne relance pas le processus d’adhésion de la Turquie https://t.co/FZB1GLdKEX pic.twitter.com/JIvcBrzjwc
— Libération (@libe) 2 mai 2017
Un président turc qui durcit le ton face à l’Union, fort de son court résultat au référendum, mais qui renforce ses pouvoirs.
Depuis le début officiel des pourparlers, en 2005, 16 chapitres sur 35 ont été ouverts, le dernier en juin. Si l’Autriche réclame l’arrêt des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, les responsables à Bruxelles appellent à ne pas rompre les liens avec Ankara, important partenaire, notamment sur le dossier migratoire et dans la lutte antiterroriste.