Situation actuelle et Hirak : quand Rahabi pointe du doigt Gaid Salah

Situation actuelle et Hirak : quand Rahabi pointe du doigt Gaid Salah

Mardi dernier, l’Algérie a commémoré le troisième anniversaire du mouvement populaire du Hirak ; un 22 février 2022 marqué par des arrestations, mais aussi des analyses de plusieurs politiciens.

Dans une tribune publiée hier mercredi sur son compte Facebook, l’ancien ministre et diplomate algérien Abdelaziz Rahabi est revenu sur les événements politiques ayant marqué le soulèvement populaire du 22 février ainsi que sur la situation actuelle.

« Le Hirak est la plus grande promesse démocratique depuis l’indépendance de l’Algérie (…) À l’évidence, les principales promesses du Hirak n’ont pas été tenues et cela pose la question de la responsabilité de chacun dans la confiscation de cette révolution culturelle et l’immense frustration ressentie par les algériennes et les algériens », a-t-il écrit.

« Si la responsabilité de cette situation est partagée par quelques acteurs, ces conséquences sont collectives et affecteront toute une génération qui refuse de subir l’autoritarisme qui a affecté ses aînés », a ajouté Rahabi.

Gaid Salah pointé du doigt

Dans son analyse, Abdelaziz Rahabi a responsabilisé tous les acteurs du Hirak sur « la situation actuelle ». Mais pas que, l’ancien ministre est même allé à pointer du doigt l’ancien chef d’État-major de l’ANP, le défunt Ahmed Gaid Salah.

« Au sein de l’État, cette responsabilité réside essentiellement dans l’intransigeante rigidité du chef d’état-major de l’armée et sponsor exclusif des 4e et 5e mandat, Gaïd Salah, et son incapacité à comprendre que le Hirak était d’essence patriotique dont les revendications ne visaient pas à affaiblir les institutions de la république, mais au contraire à les mettre sous l’autorité de la loi, seule de nature à les protéger et assurer leur pérennité », a-t-il lancé.