Vers la fin du mois de juillet dernier, le niveau des réserves de change avait atteint les 44 milliards de dollars. L’annonce avait été faite alors par me président de la République lors d’une réunion périodique du Conseil des ministres, tenue à la Présidence.
Si l’on se penche sur la situation des réserves de change, qui constituent un important indicateur de solvabilité du pays, durant l’année en cours, l’on constate deux principaux indices. Il s’agit d’une perte de 4 milliards de dollars et d’une plus-value de 0,25%.
Selon une lecture livrée par l’économiste et conseil en investissement Kamel Benkhabecheche au quotidien Liberté, « sur les quatre premiers mois de l’année 2021, les réserves de changes ont continué de baisser pour atteindre 44 milliards de dollars ».
Il s’agit, selon lui, « d’une baisse d’environ 4 milliards de dollars sur les quatre premiers mois de l’année en cours ». D’ailleurs, il s’agit du niveau annoncé en juillet dernier par le chef de l’État, qui avait alors affirmé que « les réserves de changes s’élèvent actuellement à 44 milliards USD contre 53 milliards USD fin 2019 ».
Une augmentation de 0,25% au mois d’avril 2021
Ce recul n’est pas le seul indice à prendre en considération sur le cours de cette année. Selon l’expert, « au mois d’avril 2021, les réserves de changes ont augmenté de 0,25%, soit d’environ 100 000 dollars ».
Cette hausse, aussi minime soit-elle, revient principalement à la bonne rentabilité du baril de Brent de cette année. En effet, il convient de noter que les prix du brut entre janvier et avril 2021 ont été revalorisés à environ 15 dollars le baril.
Or, cette revalorisation des réserves de change en avril dernier n’a pas empêché leur érosion, et ce, pour cause de « l’absence de réformes budgétaires soutenues de nature à aider à rétablir la viabilité de la balance des paiements », explique encore l’intervenant.