La question se pose au lendemain de la visite du ministre français de la Défense aux troupes déployées au Mali. Dans ce contexte, on rapporte que la France n’écarte pas cette alternative.
Serait-il logique de penser que la France prépare une éventuelle intervention militaire au sud de la Libye? Pays qui vit au rythme d’attentats et de violence depuis l’assassinat du colonel Mouaâmar El Gueddafi. La question se pose au lendemain de la visite du ministre français de la Défense aux troupes déployées au Mali. Dans ce contexte, on rapporte que la France n’écarte pas cette alternative. Des experts ont fait part de cette certitude suite à certains écrits publiés mais aussi selon le site Algérie patriotique qui déduit dans son texte à «qui profiterait, tant sur le plan interne que sur le plan régional, une éventuelle intervention à notre flanc du sud-est»? A ce même propos, Defense Security Cooperation Agency (DCA) signe que «le département d’Etat a approuvé la vente à la France de 200 missiles air-sol Hellfire pour équiper les hélicoptères Tigre de l’Alat, ainsi que des équipements associés, et le soutien logistique pour un coût estimé à 30 millions de dollars». L’acquisition de cet arsenal de guerre sera mis au profit a-t-on ajouté «aux forces françaises engagées activement dans les opérations au Mali et en Afrique du Nord». Ce matériel est d’autant plus capable d’atteindre sa cible avec un minimum de «dégâts». Autre indice qui renseigne sur la probable intervention de la France en Libye selon toujours des experts. Il est relatif «à l’organisation par l’armée française d’un important exercice militaire à l’est de la France». Cet exercice est en rapport pensent les experts avec la Libye dans la mesure où les manoeuvres porte le nom d’une localité libyenne «Murzuq», lieu de prédilection des groupes terroristes. Le but de cette intervention serait de prendre en charge la lutte contre les groupes terroristes sévissant dans la région, d’autant plus que leur nombre a été revu à la hausse après l’immigration de centaines de mercenaires depuis la Syrie suite à l’intervention de la Russie contre les organisations criminelles telles que Daesh et Djabhat El Nosra. Mais la France aurait- elle les moyens pour déclencher un autre front en Libye?
Dans ce contexte, Algérie patriotique souligne que «les forces françaises n’ont pas pour le moment les moyens de se lancer dans une nouvelle opération extérieure, compte tenu de leur fort engagement actuel». Ce détail pourrait en effet, être un obstacle, notamment qu’il s’agit de moyens conséquents aussi bien sur le plan de l’armement que sur le plan humain. Ce n’est pas tout, puisque ces mêmes experts basent leurs dires sur le fait que la Libye est devenue «hub terroriste», ne manquant pas de revenir sur les déclarations du président égyptien et la visite du général Khalifa Hafter à N’Djamena. Mais cela demeure une probabilité, certes basée sur des indices, néanmoins ne peut constituer une vérité absolue, surtout que des engagements pour une solution pacifique sont en cours sous l’égide de l’ONU et que beaucoup de responsables politiques en Tunisie, en Algérie et même en Europe pensent qu’une intervention militaire en Libye, ne compliquera que les choses et pourrait plonger le pays déjà dans le chaos dans une situation sans lendemain. L’Algérie en tout cas pèsera de tout son poids pour éviter une guerre à ses frontières et au point où en sont les bonnes relations algéro-françaises, il est délicat d’aborder le sujet aux fins de préserver les relations entre la France et l’Algérie qui semblent en très bons termes.