Située au complexe de Riadh El-Feth: Le Paon, une nouvelle galerie d’arts à Alger

Située au complexe de Riadh El-Feth: Le Paon, une nouvelle galerie d’arts à Alger

Une nouvelle galerie d’arts va bientôt ouvrir ses portes aux artistes et au public à Alger. Il s’agit de la galerie Le Paon située au Centre des arts de Riad El-Feth, au quartier El-Madania.

L’inauguration de la galerie est prévue le 3 novembre 2018, avec le vernissage (à partir de 14h) d’une exposition collective d’arts plastiques qui verra la participation des artistes Moussa Bourdine, Djanet Dahel, Moncef Guita, Mohamed Laraba, Yasmina Sadoune, Karim Sergoua, Abdelhadi Talbi et Soupçon d’Art (un duo de céramistes).

«Mes objectifs sont de faire connaître l’art algérien sur toutes ses formes, de faire connaître des artistes dans l’ombre et de faire aimer l’art aux  nouvelles générations», nous a expliqué Amal Mihoub, la Fondatrice de la galerie et aussi du concept Paon Galerie.

Le paon c’est tout un symbole pour cette jeune artiste diplômée de l’université Vincennes Saint-Denis Paris 8 en arts plastiques option  histoire de l’art.

«Je suis une adepte de feng shui, et ce, depuis plusieurs années.  Je m’inspire des Chinois  des temps millénaires pour créer l’harmonie entre les personnes et leur environnement et qui se caractérise par cinq éléments du feng shui (feu, terre, métal, bois, l’eau), d’où il y a cinq plumes dans le paon (le logo et le bijou) et que chaque plume a un sens», explique-t-elle.

Chaque plume représente quelque chose, respectivement, l’artisanat, la galerie d’art, l’espace social, l’enseignement artistique (art thérapie) et l’antiquité (notre patrimoine).

Amal Mihoub voit la galerie d’art  comme un espace dynamique et sans routine, destiné, notamment,  à promouvoir des artistes et a abriter des vernissages. «Choisir des artistes, leurs organiser des expositions, savoir authentifier des tableaux, conseiller les clients pour leurs choix car peu importe le nom de l’artiste ou le prix qu’une œuvre coûte, vous devez l’aimer et l’apprécier car vous aller devoir vivre avec et la voir tous les jours», fait-elle remarquer.

Concernant l’art thérapie, Amal Mihoub,  voudrais animer des ateliers pour enfants en difficulté  (autistes,  hyperactifs…)  et aussi  pour des adultes afin de  les aider à évacuer le stress de la vie.

A travers une galerie d’art, Mihoub, également diplômée en gestion d’affaires bachelor et DEES en communication événementiel Icoges de Paris, voudrait en quelque sorte   joindre l’utile à l’agréable en contribuant à la promotion de la peinture algérienne par le biais d’une activité qu’elle connaît bien et qu’elle aime.

«J’aime être le pont entre le public et l’artiste. Pour cette première exposition, la galerie  réunit huit  artistes plasticiens actuels, de styles complètement  différents l’un de l’autre, afin de mettre en avant l’art algérien sous toutes ses formes», dira, en conclusion, la jeune galeriste.

Amal Mihoub est aussi artiste. En 2012, en France, elle a participé à une Exposition collective d’étudiants  au Musée de la poste à Paris. En 2018, elle a animé au mois de janvier une exposition au Sofitel, en février à l’hôtel Holiday Inn et en mars une expo au Bastion 23, à Alger.

Après un stage de galeriste  chez Galerie Lumas en 2013, elle a été, entre 2015 et 2017,  assistante galeriste à la galerie Dar El Kenz de Chéraga, à Alger.

Une artiste dans une galerie, c’est comme un poisson dans l’eau ou plutôt un paon dans un jardin.

Kader B.