Un jeune papa a été assassiné de sang-froid par un jeune de 34 ans mardi soir vers 19 heures à Skikda. Motif de ce meurtre: le stationnement de la victime dans un parking au niveau du lieudit «la Place» en allant vers Skikda.
La victime qui a reçu sept coups de couteau était accompagnée par son fils de six ans et c’est sous les yeux de cet enfant que son père fut froidement assassiné. Le criminel voulait que la victime s’acquitte d’une pièce de 50 DA pour le stationnement, pourtant elle habite dans ce quartier. Ayant refusé, la victime sera achevée. L’auteur du crime a été aussitôt arrêté par la BRI sur les lieux. Cette violence indéfinie a pris en otage une société en perte de ses repères. Ce sont notamment des repris de justice touchés par la grâce qui reviennent à la charge. Ils se transforment en monstres en quelques instants pour quelques dinars, encore les méritent-ils? Le phénomène devient un drame social en l’absence de l’application de la loi. Oser menacer de mort toute femme qui ne porte pas le foulard, agresser à l’arme blanche un père de famille pour avoir installé son parasol dans un lieu public et assassiner un autre pour un stationnement, renseignent sur une société, malade. Pourtant, vers le début des années 2000, la Gendarmerie nationale avait établi des rapports avertissant sur le phénomène et sa montée vertigineuse, tout en expliquant les causes et effets. Néanmoins, le contenu de ces rapports ne semble pas avoir été pris en considération pour que des jeunes hantés par le poids de la violence s’acharnent sur des innocents qui ne voulaient que profiter d’un moment de tranquillité.
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