L’un des pionniers du segment des petits SUV, le Skoda Yeti fêtera ses quatre ans à la rentrée 2013 mais, malgré son âge avancé, il reste un sacré compétiteur…
Le plus modulable
Le Yeti jouit d’une modularité légèrement en retrait de celle d’un monospace moderne, mais tout de même la plus évoluée de la catégorie.
En vrac : banquette coulissante, sièges latéraux extractibles et recentrables pour offrir plus d’aisance lors des voyages en duo à l’arrière (mais le siège central reste à la maison), dossier avant passager rabattable (175 €), sans oublier les tablettes aviation pour les enfants (100 €), crochets coulissants dans le coffre et autres cale-bagages…
Sur la route
C’est ensuite en mouvement que le Yeti séduit. Son 2.0 TDI 110, certes un peu «mollasson» lors des relances, montre davantage d’aisance à bas régimes que le 1.6 TDI 105 (proposé en Greenline à 22 785 €).
Le comportement routier séduit. Et malgré la longueur de 4,22 m (c’est le plus long derrière les Mokka et Trax), les évolutions urbaines ne posent aucun problème : position haute, bonne visibilité périphérique, et des créneaux facilités par un capot plat bien visible et un arrière abrupt.
Pas donné
Reste un tarif élevé dans le segment : en finition intermédiaire Ambition (jantes en alliage, climatisation et feux automatiques, régulateur de vitesse, radar de recul), le Yeti réclame 24 165 €.
Et à ce prix, l’indulgence décline: confort ferme, insonorisation moyenne sur autoroute et planche de bord triste tempèrent l’enthousiasme. Un peu.
Pourquoi lui ?
Le Yeti combine un bon rapport entre habitabilité et encombrement à une
modularité bien pensée, un comportement sympathique et une bouille joviale… Cela mérite le surcoût, par rapport aux rivaux.