Sofiane Djilali a été ce mardi 12 avril l’invité de « Offshore », la nouvelle émission de Radio M. Le président de Jil Jadid a abordé l’actualité politique en Algérie ainsi que les prochains défis qui attendent son parti et les autres formations réunies sous l’Instance de Suivi et de Coordination (ISCO).
Pour M. Djilali, l’absence du FFS (Front des Forces Socialistes) lors de la réunion de l’ISCO baptisée « Mazafran II », a été un choix « stratégique » et non dû à des divergences politiques. Le premier parti d’opposition en Algérie, selon lui, est d’accord avec l’ISCO sur l’importance de l’Etat de droit et de la démocratie, le FFS a cependant « une autre approche ».
Le chef de Jil Jadid a également indiqué que la mission des différents partis de l’ISCO n’est pas de présenter un projet politique commun, les divergences idéologiques au sein de cette instance rendant ce but difficile.
Les conservateurs du MSP (Mouvement pour la Société de la Paix), les progressistes du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) et les partis opposants, insiste M. Djilali, s’accordent plutôt à militer pour une élection présidentielle anticipée, transparente et démocratique pour sortir de l’impasse politique actuelle.
C’est dans le cadre de cette échéance, selon lui, que les partis de l’ISCO peuvent présenter des projets politiques, chacun selon ces orientations, et les défendre selon les règles du jeu démocratique.