À deux jours du verdict final dans le procès de Boualem Sansal, Bruno Retailleau persiste dans son attitude provocatrice à l’égard de l’Algérie. Invité sur CNews ce mardi 25 mars, le ministre français de l’Intérieur a une nouvelle fois agité la menace d’une « riposte graduée », cherchant par tous les moyens à imposer son diktat.
À ce titre, il affirme : « Soit le régime algérien accepte de libérer Boualem Sansal, soit nous n’aurons pas d’autre choix que de monter dans les tours ». Cette posture n’a rien de surprenant, tant la France multiplie les ingérences dans les affaires algériennes, utilisant l’affaire Sansal comme un levier de pression politique.
Nouvelle déclaration incendiaire de Bruno Retailleau à l’approche du verdict dans l’affaire Boualem Sansal
Depuis plusieurs semaines, la France instrumentalise ce dossier, usant d’une rhétorique menaçante et cherchant à dicter à l’Algérie la marche à suivre. Cette fois encore, Retailleau tente de manipuler l’opinion en avançant des accusations contreversées, prétendant que Boualem Sansal a été privé d’un avocat de son choix.
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Pourtant, l’écrivain a lui-même affirmé vouloir assurer sa propre défense durant l’audience et n’a jamais mentionné la moindre pression pour écarter son avocat. Ce narratif sert un agenda bien précis, qui vise remettre en cause la souveraineté judiciaire algérienne et entretenir un climat de tension entre les deux pays.
France – Algérie : les menaces de Retailleau, une stratégie vouée à l’échec…
L’Algérie maintient sa position face aux pressions extérieures et réaffirme son indépendance judiciaire. Bruno Retailleau, en réitérant ses menaces de « monter dans les tours« , poursuit une rhétorique qui suscite des réactions, y compris en France. L’archevêque d’Alger, Jean-Paul Vesco, a d’ailleurs souligné que ce type de pression « ne sert pas Boualem Sansal et complique toute issue favorable« , ajoutant que l’Algérie « ne se laissera jamais dicter une règle de conduite« .
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Alors que le verdict est attendu le jeudi 27 mars, l’Algérie suit cette affaire avec fermeté. Le parquet a requis 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars, dans le respect des procédures judiciaires en vigueur. Malgré les gesticulations de Retailleau et de certains cercles hostiles à l’Algérie, la justice algérienne poursuivra son travail en toute indépendance. En somme, l’affaire Sansal ne saurait être un prétexte pour des ingérences extérieures, et encore moins pour une tentative de chantage diplomatique.