Le secrétaire général du parti du FLN renouvelle son soutien sans réserves au commandement de l’Armée nationale populaire qualifiant ceux qui éprouvent de la haine envers elle d’«ennemis de la Nation» et les haineux du FLN ceux qui ne croient pas en la démocratie.
M. Kebci-Alger (Le Soir) – Dans une allocution prononcée, hier mardi, à l’occasion de la cérémonie d’installation de deux commissions, l’une dédiée aux sages et l’autre aux jeunes et aux étudiants militants du parti, Mohamed Djemaï a longuement loué les mérites de l’ANP et de son commandement actuel pour, selon lui, «sa fidélité aux promesses faites à l’endroit du peuple et son accompagnement dans la satisfaction de ses revendications». Un appui de «convictions tiré des principes du 1er Novembre 1954 et qui ne changent pas», a-t-il précisé.
Réitérant son refus de toute «sortie du cadre constitutionnel» dans l’exploration d’une solution à la crise que vit le pays, comme le réclame sans cesse le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, le secrétaire général du parti FLN a également exprimé son aversion pour les périodes de transition au vu, selon lui, de leurs impacts négatifs sur la stabilité du pays. Et de renouveler son appel à un dialogue global, sérieux et qui n’exclut personne à l’effet d’arriver à un «consensus autour de l’impératif de l’organisation de l’élection présidentielle le plus vite possible». Ceci non sans exprimer sa «reconnaissance de la souveraineté du peuple et de ses choix».
Affirmant «compter sur le peuple et les militants pour faire échec à ceux qui comptent nous évincer de la scène politique nationale», ce même peuple qui, pourtant et par millions et chaque vendredi depuis le 22 février dernier, réclame sa mise à l’écart au même titre que ses pairs de la défunte allégeance, Djemaï louera le mouvement populaire en cours pour avoir permis au parti de retrouver son «autonomie et sa liberté». Un parti FLN qui, promettra son secrétaire général, «n’hésitera pas à reconnaître ses torts et ses manques et avec le courage nécessaire, montrant du doigt ceux qui ont terni son image et attenté à son unité».
Promettant d’ouvrir grandement les portes du vieux Front du pouvoir devant les jeunes et les femmes, Djemaï a avoué que le FLN a besoin d’un travail énorme pour retrouver la confiance de la jeunesse et des cadres, avouant que par le passé, ces mêmes portes du parti étaient «fermées» devant les compétences.
M. K.